mardi 2 août 2011

Un début prometteur

Depuis quelques temps, l'amoureux et moi, on se dit qu'on est dus pour une nouvelle série télé. Ces derniers jours, donc, on a fouillé le net et fait une liste des prochaines séries qu'on voudrait voir. Au top, il y avait Castle, un thriller dont le personnage principal est joué par Nathan Fillion (Mal dans Firefly et Caleb dans Buffy). Hier soir, on s'est dit : tiens, regardons un épisode !


Le premier épisode était super bien réussi ! Souvent, le premier épisode est pas génial génial, à la fin on se dit : bah, on va continuer, on verra. Mais là ! Je ne sais pas ce que la suite nous réserve (il y a présentement 3 saisons complètes, la quatrième commence à l'automne), mais le début est prometteur en barnouche !

Richard Castle (Nathan Fillion) est un écrivain très célèbre qui écrit des romans policiers. Au moment où commence le premier épisode, il vient de publier un nouveau roman dans lequel il tue le personnage principal  de sa série policière, le détective Derrick Storm. Alors qu'il a un blocage sur le prochain livre qu'il doit écrire, il se fait approcher par la police, plus particulièrement par la policière Kate Beckett, parce qu'un tueur en série a décidé de reproduire les meurtres commis dans les romans de Castle. Ce dernier se joint donc à l'équipe pour retrouver l'assassin, ce qui lui donne de l'inspiration pour ses prochains romans et l'incite à obtenir une permission spéciale pour assister l'équipe policière.

Tout de suite, dès ce premier épisode, tous les personnages sont grandement attachants. Il y a bien sûr Castle, prototype même du gars célèbre qui aime la célébrité, n'en fait qu'à sa tête et s'amuse à flirter avec tout ce qui bouge (sans le côté désagréable qui peut aller avec ce genre de personnage) ; Kate, la policière sérieuse et intelligente dont la relation avec Castle est déjà pleine de tensions ; Alexis, la fille de 15 ans de Castle qui semble très intelligente, vive d'esprit et attachée à son père ; sans oublier la mère de Castle, qui vient d'emménager avec lui et Alexis et qui, malgré son âge, semble avoir pour passe-temps favori la chasse à l'homme !


En regardant l'épisode, on a beaucoup ri et on a été très intrigués pour la suite des événements. Les dialogues, jusqu'à maintenant, sont savoureux : surtout les répliques de Castle ! J'ai bien hâte de voir d'autres épisodes.

dimanche 17 juillet 2011

La crème des conclusions

Ah !

Que ceux qui n'ont pas aimé Harry Pote Pote and the Deathly Hallows Part 2 filent droit chez le psy !

C'était, sans aucune hésitation, aucun doute et aucune exagération, le meilleur de tous les films Harry Pote Pote. Je viens de relire en diagonal la critique que j'avais faite de Harry Pote Pote and the DH #1, et en gros, tout ce que j'ai dit à ce moment-là est encore vrai pourle #2, mais en 2x plus !!! C'était merveilleux, génial, fabuleux, ÉPIQUE ! De l'action, de l'action, de l'action ! De la darketé, des émotions fortes, du déchirement, des bouleversements, de l'action, de l'action, de l'action ! Que dire des effets spéciaux ! De l'école toute bombardée ! Des personnages qui meurent ! De la grandeur de la bataille finale !


J'ai ri, j'ai (presque) pleuré, j'ai frissonné ! AH !

Bon, bon, on respire. Ouf.

Bon. Pour commencer, la qualité #1 du film : c'était fidèle au livre, fidèle comme pas possible. Je suis tellement heureuse qu'ils aient fait deux films du dernier livre, parce que les deux parties étaient fabuleusement (!) fidèles au livre. Et étant donné la perfection des livres de la reine Rowling, c'est ce qu'on recherche, hein !!!

Comme le #1, il y avait tout un tapon de bonnes répliques ! Normalement, avouons-le, ce n'est pas la force des films de Harry Pote Pote. En fait, je pense que ce n'est carrément pas la force de J. K. Rowling non plus, mais cette fois, c'était superbe ! Et la plupart du temps, les bonnes répliques ou les moments cocasses se glissaient dans les moments les plus sombres et les plus difficiles : c'est, à mon avis, l'une des grandes qualités du film, de nous faire rire aux éclats juste après avoir eu les yeux pleins d'eau et le mottons dans la gorge ! Bravo à David Yates et aux scénaristes, vraiment ! Je pense entre autres à la scène où Rusard arrive au milieu du troupeau dans la Grande Salle en criant "Élèves debout ! Élèves debout" ou Ron, dans la Salle sur Demande, quand Goyle vient de foutre le feu, qui court en hurlant avec son visage digne du film #2 dans la scène des araignées ! Ah ! Quels moments !

Chacune des scènes du film était parfaite, rien de moins. Tous les acteurs m'ont épatée, point. La tension était palpable du début à la fin, et on sentait l'intensité et le dévouement de chaque personne qui a travaillé à ce film. C'était.. oui, pourquoi pas : magique !

Je dois dire que mon coup de coeur va sans doute à Alan Rickman et au personnage de Snape. La scène de révélation où on voit ses souvenirs de Lily et qu'on apprend la vérité sur lui et ses intentions, c'était sans doute la meilleure de tout le film. Quelqu'un qui n'aurait pas lu les livres aurait peut-être eu un peu de difficulté à suivre, mais elle était tout de même parfaite. C'était si beau et si déchirant d'enfin comprendre ce personnage au double visage ! Même si je n'ai jamais douté de l'immense talent d'Alan Rickman pour l'avoir vu dans d'autres films, c'était surprenant de voir Snape éprouver tant d'émotions, de voir Snape pleurer. Et puis quelle mort atroce, pauvre Snape !!!

Et que dire du talent d'Helena Bonham Carter ? Quand elle interprétait Hermione, j'avais l'impression de voir Emma Watson déguisée. Les mêmes expressions faciales de détresse et de timidité, la même démarche incertaine... wow !!!


Ah, et il faut que je glisse un mot sur les moments où Voldemort parlait dans la tête de tous les élèves à la fois... c'était définitivement parmi les moments les plus intenses du film, j'en avais des frissons des pieds à la tête !!

Ah ! Hermione / Ron !!! La scène du baiser était parfaite, PARFAITE. Pas exactement comme dans le livre, mais c'était impossible de faire comme dans le livre étant donné qu'ils ont coupé l'histoire des elfes et la manie d'Hermione à les protéger dans tous les autres films. Mais c'était tout de même PARFAIT. L'impulsivité, l'intensité, le petit sourire gêné après ! Et la réplique de Ron qui suit, dans la Salle sur Demande, quand Goyle s'attaque à Hermione... trop bon !


Bien sûr, je ne peux pas ne pas dire un mot sur Draco... Bon, il n'était pas très présent, comme dans le livre d'ailleurs, mais chaque fois qu'il l'était, je filais droit au septième ciel ! Pourquoi ? Parce que ce qu'ils ont fait de lui, c'était parfait ! La scène dans la Salle sur Demande, quand Harry demande à Draco pourquoi il n'a rien dit à Bellatrix au manoir, c'était OH MY GOD ! Le visage de Draco, son hésitation, son envie évidente d'épargner Harry... et que dire du moment où Harry lui sauve la vie ET QU'ILS VOLENT SUR LE MÊME BALAI !!!!!!! Mon dieu, mon dieu ! J'attendais ce moment avec une telle appréhension, j'avais si peur que la scène soit coupée... mais non ! ah ! c'était parfait !

J'ai aussi beaucoup aimé le petit ajout, au moment où on pense que Harry est mort et que Voldemort demande aux survivants de se joindre aux Mangemorts, et que Narcissa demande à Draco de venir... et que Draco hésite ! C'est trop évident qu'il ne veut pas se joindre à Voldy et qu'il y va seulement pour retrouver sa famille, et fuir avec elle après ! Ah !


Je pourrais continuer comme ça éternellement, je le jure. Chaque scène était magnifique, chaque détail parfait ! Le meilleur, le meilleur de tous les Harry Pote Pote ! Je vais donc couper ça court, mais il faut que je parle d'un dernier petit point : l'épilogue. Comme tous ceux qui me connaissent le savent, j'ai détesté l'épilogue à un tel point que j'ai failli déchirer les pages du livre ! Quand j'ai relu le 7 pour une deuxième fois, je n'ai pas relu l'épilogue. Je trouve qu'il ne sert strictement à rien, sinon à brimer l'imagination des fans qui auraient voulu un autre avenir pour Harry et les autres. Cela dit, je ne savais pas si je devais ou non regarder l'épilogue du film, car c'est plus facile d'effacer de sa mémoire des mots dans un livre que des images dans un film ! Mais bon, je ne pouvais pas ne pas le regarder, la curiosité l'a emporté, et j'ai regardé... en fin de compte, j'ai été satisfaite. Bien sûr, je trouve toujours qu'il ne sert strictement à rien et que ne pas le mettre aurait été mieux, mais ils ont fait ça "short and sweet", ce que j'ai apprécié. C'était correct, pas traumatisant, et plutôt drôle en fait surtout que Harry, Ginny, Ron et Draco étaient LAIDS. (Hermione n'avait pas changé d'un poil...) Mais voilà, pour moi cette scène ne fera jamais partie de Harry Pote Pote ! Point final !

Sur ce... LONGUE VIE À HARRY POTE POTE !

vendredi 15 juillet 2011

Le grand jour

C'est le grand jour. Celui que j'attendais depuis des jours, des semaines, des mois, depuis juillet 2007 pour être exacte !

Ce soir, à 18h30, je serai assise au cinéma pour voir le dernier des derniers Harry Potter !

"Mixed feelings", c'est définitivement l'expression à employer ! Je suis excitée comme pas possible, je suis triste que ce soit la fin, j'ai hâte, je n'en peux plus d'attendre, j'ai envie de sauter jusqu'au plafond, j'ai les yeux plein d'eau rien qu'à regarder la bande-annonce, j'ai envie de crier pour exprimer ma joie, j'ai envie de pleurer parce que c'est fini, je suis fâchée que ce soit en 3D, je suis anxieuse par rapport à l'épilogue (je ne sais toujours pas si je vais fermer les yeux et boucher mes oreilles ou non...) ! Que de "mixed feelings" !

Regardons encore une fois la fameuse bande-annonce !!!!!!



AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !

lundi 18 avril 2011

Dans moins de deux semaines...

...je serai à Munich, avec l'amoureux ! Oh là là !

Tout a passé si vite. L'hiver a filé comme l'éclair. Il n'y a pas si longtemps, c'était dans six mois... Puis dans trois, et oh mon dieu dans deux, puis un... Et maintenant, dans moins de deux semaines ! C'est incroyable !

Je suis à la fois stressée et incroyablement excitée. Stressée parce que je suis toujours stressée (!) et excitée parce que... pas besoin de commenter !

Ce sera la première fois de mon chéri en Europe (son "déviergeage", comme il aime dire). J'ai tellement hâte ! Je suis certaine qu'il va adorer son voyage (comment ne pas l'aimer, surtout que c'est moi qui l'ai organisé dans les moindres détails ?)

En plus, les deux premiers jours, à Munich, je vais revoir une de mes amies allemandes que j'ai connue à Orléans, lors de mon échange étudiant ! J'ai tellement hâte, ça fait 3 ans que je ne l'ai pas vue ! Elle sera aussi touriste que nous parce qu'elle vient du nord de l'Allemagne et n'est encore jamais allée à Munich. Ce sera génial !!!

Comme ça approche très vite, j'avais envie de partager notre itinéraire, prévu depuis un bon bout de temps déjà ! Donc on atterrira à Munich le 1ier mai, où on va dormir 4 nuits. À Munich, on a surtout prévu de visiter la ville à pied (Marienplatz et compagnie), manger des saucisses et boire de la bière ! Haha ! Sérieusement, on veux absolument essayer la Hofbräuhaus (brasserie HYPER connue) et des Biergarten ! On veut aussi visiter le musée BMW, apparemment super bien fait. À partir de Munich, on fera une journée d'excursion vers Füssen et les châteaux de Louis II de Bavière. On veut surtout voir le magnifique Neuschwanstein, le fameux château qui a inspiré Walt Disney ! Ok, je ne voulais pas mettre de photos avant d'avoir les miennes, mais le Neuschwanstein, ça vaut la peine quand même :


Hallucinant ! Mais c'est fini, les photos ! Alors voilà, à partir de Munich on veut aussi faire une visite un peu moins féérique et un peu plus difficile (notez les euphémismes) : on veut visiter le camp de concentration de Dachau. Ouf.

Après Munich, départ vers Mittenwald, charmante petite ville bavaroise au milieu des Alpes, où on dormira deux nuits. Le but de cette visite à Mittenwald, c'est avant tout de profiter de la nature. C'est absolument magnifique et rempli de sentiers pédestres ! C'est également possible qu'on fasse une petite excursion à Garmisch-Partenkirchen, pour monter au sommet de la montagne la plus haute des Alpes allemandes : le Zugspitze.

Départ ensuite vers Innsbruck (en Autriche) pour 3 nuits. Innsbruck est carrément entourée des Alpes, c'est d'ailleurs une ville surtout visitée pour ses centres de ski en hiver ! Mais c'est magnifique. On va surtout apprécier les environs en se promenant dans la ville, et peut-être faire d'autres randonnées pédestres. Une journée, on aimerait bien se rendre au lac Achensee, pas très loin d'Innsbruck dans le Tyrol, qui est en fait un fjord. Étant donné que je rêve depuis longtemps d'aller en Norvège pour ses merveilleux fjords et que celui d'Achensee est assez impressionnant, ce serait une expérience inoubliable pour moi, je crois bien !

Enfin, après Innsbruck, dernier point de chute : Vienne, pour 4 nuits. Ah, Vienne ! À Vienne, on a prévu de visiter le château Schönbrunn (utilisé pour les films Sissi, même si la vraie Sissi a surtout habité dans un autre château de Vienne), la vieille ville, le Prater et sa célèbre grande roue, peut-être un musée d'art moderne et/ou contemporain, le marché, etc. On a également acheté des billets pour aller voir une comédie musicale (Tanz der Vampire, que j'ai TELLEMENT hâte de voir!!!) et un concert de musique classique (surtout Mozart). Enfin, à partir de Vienne, on ira passer une journée à Bratislava, la capitale slovaque. J'ai tellement hâte de goûter à la wiener schnitzel à Vienne et aux bryndzové halusky à Bratislava ! Ah, manger !!!

J'AI HÂTE !!!!

vendredi 1 avril 2011

Denkmal (Wir sind Helden)

Bon, alors je me suis dit : je n'ai qu'à faire un autre billet, pardieu ! Bah voilà.

La chanson, c'est Denkmal de, bien sûr, Wir sind Helden. Je trouve la version du CD meilleure que cette version live (le contraire est rare, dans mon cas), mais je tenais à partager cette version live quand même, parce que c'est elle que ma prof nous a envoyée et c'est donc par elle que j'ai connu Wir sind Helden. Bref, ce fut le début de l'histoire d'amour !



Tous en choeur ? Non ? Tant mieux, je ne connais pas encore bien les paroles de celle-là !

Sprechen Sie Deutsch ?

Zurzeit spreche ich nur en wenig Deutsch… aber nicht für lange ! (Ich hoffe!!)

Seit Januar lerne ich Deutsch, denn bald werde ich in Deutschland und Österreich fliegen. 

Eh oui, j’apprends l’allemand ! Depuis le mois de janvier, d’abord avec Assimil : L’allemand sans peine, puis avec un vrai de vrai prof en chair et en os, haha. J’adore ça!

J’ai toujours voulu apprendre une troisième langue, voire plusieurs autres langues. J’ai toujours admiré les polyglottes et rêvé d’en être une, sans vraiment agir concrètement. J’ai suivi un cours d’espagnol pendant mon bacc, mais je détestais la prof (!) et je n’aimais pas la culture espagnole tant que ça. Ensuite, j’ai essayé un cours d’italien, mais la prof (bien que gentille) n’était pas vraiment pas bonne pour enseigner, et le cours c’était un peu n’importe quoi (d’autant plus que les autres étudiants étaient beaucoup plus vieux, et pas très rapides pour apprendre…) Je ne l’ai d’ailleurs même pas fini. J’ai essayé de me remettre à l’espagnol par moi-même l’année dernière, sans trop de motivation. Et puis cette année, comme l’amoureux et moi on va en Allemagne et en Autriche en mai et que j’ai toujours beaucoup aimé la culture allemande, je me suis dit : mais pourquoi pas? Et puis miracle, un cours d’allemand ouvert à tous se donnait au cégep ! Super !!!!

Alors voilà, maintenant j’apprends et j’adore ! C’est sûr que je suis motivée par le fait qu’on se rend bientôt en Allemagne, mais j’ai l’intention de continuer après notre retour. J’ai vraiment envie d’apprendre la langue, et peut-être un jour faire une immersion là-bas, qui sait ! Ça fait longtemps que je me documente sur les séjours linguistiques dans les pays européens, et c’est quelque chose qui m’attire beaucoup.

Je suis tellement excitée d’avoir découvert Assimil, parce que même si ce n’est pas aussi motivant qu’un vrai cours avec un vrai prof, c’est absolument génial pour apprendre par soi-même et ça me donne l’impression que toutes les possibilités s’offrent à moi ! Après l’allemand, je veux me remettre à l’espagnol (plus pour l’utilité que par passion, c’est une belle langue mais qui m’attire moins), et après, j’ai envie d’apprendre une langue complètement inutile, dans le genre : suédois ! (Je dis inutile parce qu’apparemment, tous les Suédois parlent tellement bien anglais que c’en est frustrant pour quelqu’un qui veut apprendre la langue, haha).

Dans mon enthousiasme pour pratiquer l’allemand, j’ai demandé à ma prof de nous donner des titres de groupes de musique. Je sais que ce n’est pas la meilleure façon de pratiquer l’oreille, après tout c’est probablement la forme orale la plus difficile à comprendre, mais c’est intéressant de découvrir de la musique de d’autres pays, dans d’autres langues. Bref… elle nous a envoyé un paquet de liens YouTube, dont celui-là :



C’est Schnappi, le petit crocodile ! Je suis amoureuse de lui !!! Apparemment, il est très connu en Europe, où la chanson a été numéro 1 des palmarès pendant un bout de temps, mais c’était la première fois que je le voyais et l’entendais ! Mon dieu ! C’est à mourir de cuteté, non?? En plus, ça a été instructif, j’ai appris plein de choses en lisant les paroles, que je comprends désormais très bien. Ouf, je connais pratiquement la chanson par cœur, c’est tout dire !

Sinon, soyons un peu plus sérieux… hum, hum. J’ai découvert le groupe allemand Wir sind Helden, que j’ai tout de suite adoré. Ma prof a envoyé le lien vers la chanson Denkmal, puis j’ai écouté tout leur album Die Reklamation et j’ai été émerveillée : toutes les chansons sont superbes ! Je trouve que l’allemand est une langue dure et quelques fois, dans certaines chansons que j’ai entendues, j’avais l’impression que ça « accrochait », mais pas du tout avec Wir sind Helden. Leurs chansons sont très rythmées et la langue, musicale. J’adore ! Je vous partagerai peut-être un lien une prochaine fois… je le ferais bien maintenant, mais je ne maîtrise pas toutes les subtilités de Blogger et pour le moment, je suis incapable de mettre plus d’un vidéo par billet. Eh oui, c’est comme ça… honte à moi !

Dans un mois nous serons à Munich, en plein décalage horaire !!! N’est-ce pas fantastique ??

mardi 29 mars 2011

Toto, I have a feeling we're not in Kansas anymore !

Tout à coup, j'ai eu envie de partager cette image :


C'est Dorothée ! Ah, Le magicien d'Oz ! Un des films classiques de mon enfance ! Je suis tombée par hasard sur la photo en cherchant des informations sur Judy Garland, et j'en suis tombée amoureuse. Qu'elle est belle, Dorothée, héroïne de mon enfance ! Et que dire du beau Toto ?

Si vous saviez le nombre de fois où je me suis frappé les talons ensemble pour faire comme la belle Dorothée ! Ma mère me disait tout le temps d'arrêter parce que j'allais briser mes souliers, faut le faire ! Haha. Que d'amour dans mon coeur pour ce merveilleux film !

mercredi 2 mars 2011

Ce soir, on mange...

...ça :


L’amoureux et moi, on a instauré une tradition. Quand c’est la fête de l’un, l’autre lui prépare un repas surprise. Comme j’adore les pâtes et les mets italiens, l’amoureux a préparé cette recette à ma fête. Au début, j’étais un peu septique, je l’avoue. Je n’étais pas trop sûre du mélange merguez, feta et pesto… en fin de compte, c’était excellent! C’est justement le mélange inattendu de tous ces goûts qui excite les papilles et nous rend fou de bonheur! Ce soir, on la refait, et j’ai tellement hâte qu’il fallait que j’en parle à quelqu’un!

En attendant impatiemment ce soir, je vous balance la recette (pour 4 portions) :

Ingrédients
375 g (plus ou moins) de fusillis

1 poivron jaune, coupé en dés

1 poivron rouge, coupé en dés

1 poivron vert, coupé en dés
6 saucisses merguez
1 tasse de fromage feta en cubes

¼ de tasse de pesto (on a pris le pesto au basilic d’Olivieri « collecti
on du chef » = succulent!)
huile d’olive

Étapes
1. Cuire les fusillis selon la méthode de l’emballage. Égoutter et réserver.
2. Faire sauter les merguez dans une poêle à feu moyen jusqu’à ce qu’elles soient cuites. Couper en rondelles.
3. Faire cuire les poivrons dans un peu d’huile d’olive.
4. Ajouter tous les ingrédients aux poivrons cuits et laisser chauffer quelques minutes.
5. Servir quand le fromage feta commence à ramollir.


Bon appétit !

jeudi 24 février 2011

Comme un supervilain

Hier soir, l’amoureux et moi on a vu la première partie du téléfilm Hitler : The Rise of Evil. Il a déjà passé à la télé plusieurs fois, mais je ne l’avais encore jamais vu. L’amoureux, lui, l’avait vu deux fois et beaucoup aimé. Il m’avait, entre autres, vanté les mérites de l’acteur qui incarne Hitler. Je lui ai dit que ce qui me rendait réticente à l’idée de regarder ce téléfilm, c’était le titre. Ça semble banal, mais le titre me donnait une impression très négative sur le film. Au départ, je ne connaissais que le titre de la version française, traduction assez littérale : Hitler : La naissance du mal. Quand j’ai appris celui en anglais, l’impression était pire encore.

Evil.

Wow. C’est fort, comme mot, evil. Evil, ça renvoie à la religion, au démon, au diable (et à Bush qui, dans ses discours, aimait bien utiliser ce mot, parfait pour sa merveilleuse « politique de la peur »). Ça me semblait mal choisi, comme titre.

L’amoureux m’a dit que c’était vraiment bon, alors je me suis laissée convaincre. En fait, je n’ai pas été très difficile à convaincre puisque présentement, on prépare à fond notre voyage en terres allemande et autrichienne, et tout ce qui est relié de près ou de loin à l’Allemagne, l’Autriche, la langue allemande, la cuisine bavaroise, (etc., etc.) ou la Deuxième Guerre Mondiale, j’ai envie de le découvrir. (Il faut d’ailleurs que je me tape les Sissi avant de partir!) Donc bref, disons que l’amoureux ne m’a pas trop forcé la main, mes réticences du début ont pris le bord assez vite…

…pour revenir en trombe dès le début du film. Première image?


Mini-Hitler, qui m’a rappelé tout de suite mini-Voldemort, avec son visage méchant et ses yeux vides. Ça commence mal. Ensuite, séries de flash sur l’enfance de Hitler, enfance racontée en environ 10 minutes, avec en fond une musique digne d’un film d’horreur… Hum. Léger début de sentiment négatif qui, je l’avoue, est resté jusqu’à la fin de cette première partie de Hitler : The Rise of Evil.

Bon, récapitulons. L’amoureux avait raison : l’acteur qui incarne Hitler est fascinant. Particulièrement convaincant pendant les discours du fürher où l’intensité est à son paroxysme. Chapeau! L’histoire du film est aussi très intéressante (même si j’avoue avoir toujours un peu de mal à suivre les histoires très politiques, question de manque de vocabulaire, surtout en anglais). J’ai appris plusieurs choses dans cette première partie, qui retrace notamment les premiers soulèvements d’Hitler dans les années 1920, alors qu’il essayait de créer une révolution à Munich. Très, très intéressant! (D’autant plus, tout à fait subjectivement à cause de notre voyage, qu’on a pu voir (probablement une réplique, mais bon) la Hofbräuhaus, célèbre brasserie à Munich où nous avons tellement, tellement hâte d’aller et qui a également été le lieu des premiers discours de Hitler). Donc, voilà, ça me plaît toujours de voir un film sur Hitler et sur l’histoire de l’Allemagne nazie.

Maintenant… Mes pressentiments relativement au titre et à tout ce qu’il implique étaient malheureusement fondés. On nous montre un Hitler totalement dépourvu d’humanité, du début à la fin de cette première partie. Je l’ai dit, j’ai cru voir Voldemort quand on nous le montre enfant, ce qui n’a rien de positif. D’accord, on ne se le cachera pas, J. K. Rowling s’est inspirée de Hitler pour créer Voldemort (le sang pur, gnagnagna), mais Voldemort reste un supervilain fictionnel et complètement irréaliste. J’adore Harry Potter (qui ici ne le savait pas!?), mais je n’ai jamais trouvé que Voldemort était un personnage intéressant : sans humanité aucune, purement evil à 100%, sans âme, sans ami, sans amour, sans attachement et sans autre ambition que de contrôler le monde. Tout ça fait de lui un supervilain (très ennuyant) réaliste seulement dans un monde inventé où le Bien avec un grand B et le Mal avec un grand M s’opposent sans entre-deux. 

Mais Hitler, ce n’est pas un supervilain de fiction, c’est un être humain qui a existé pour vrai de vrai dans le vrai monde où l’entre-deux, le gris, existe. Dans The Rise of Evil, comme le titre du film l’indique clairement, il est montré comme un supervilain démoniaque. Dès son enfance perturbée. Il crie tout le temps, il est profondément méchant avec la population entière, instable, toujours en colère, impossible à supporter, il se comporte comme un véritable psychopathe sorti d’un film d’horreur (avec, je le répète, la musique en fond qui ne fait qu’empirer la situation).


Une réplique du film m’a d’ailleurs complètement jetée à terre. L’un des opposants à Hitler dit (je cite de mémoire) : « Il n’est pas humain. Il observe les humains et les imite pour avoir l’air humain, mais il ne l’est pas. » Quelle absurdité !!!!! C’était au contraire un être humain, comme vous, comme moi, comme tout le monde, et c’est ça qui le rend effroyable. C’était un être humain, et tous ceux qui l’ont appuyé, tous ceux qui ont torturé les gens dans des camps de concentration, tous ceux qui se sont battus pour Hitler, eux tous étaient humains aussi! En le dépeignant comme un être démoniaque inhumain, on excuse l’humanité d’avoir fait ce qu’elle a fait.

Je ne suis pas historienne, mais je me suis suffisamment intéressée à Hitler et j’ai lu suffisamment de choses sur son compte pour savoir qu’il n’était pas comme on le dépeint dans le film. C’était un être charismatique et manipulateur. Dans le film, d’accord ses discours sont convaincants, d’accord on comprend pourquoi les Allemands se sont sentis révoltés et ont eu besoin de s’allier pour se rebeller après le traité de Versailles.

Mais après?

Hitler n’aurait pas pu faire tout, tout seul. Il a dû manipuler des gens, les séduire pour qu’ils l’appuient. Il n’aurait pas pu se rendre aussi puissant s’il n’avait pas eu un certain charisme, une certaine facilité à charmer les autres et à les convaincre du bien-fondé de ses idées. Dans le film, non seulement cet aspect est complètement absent (jamais on ne le voit sourire ou faire preuve d’une once de compassion pour quelqu’un), mais le même personnage s’étant prononcé sur l’inhumanité de Hitler dit qu’il est bien intéressant pendant ses discours, mais qu’on peut voir sa folie dès qu’on lui parle seul à seul. Si c’était le cas, pensez-vous vraiment qu’il se serait rendu là où il s’est rendu? Si tout le monde lui parlant en le regardant dans les yeux pouvait se rendre compte de sa psychose, jamais il n’aurait influencé dans de gens, jamais la Deuxième Guerre Mondiale se serait déroulée comme elle s’est déroulée. Voyons!

Dernièrement, en plus, la semaine passée je crois, on a regardé Der Untergang (La chute ou Downfall), un film allemand sur les derniers jours de Hitler dans son bunker à Berlin jusqu’à son suicide. C’était donc facile (et irrésistible) de comparer les deux portraits de Hitler. Tout ce qui manque dans The Rise of Evil est présent dans Der Untergang. Dans ce dernier, on nous le montre comme un être humain, un être capable de compassion et de gentillesse, ce qui le rend presque attachant. Il est notamment très gentil et compréhensif avec Eva Braun et avec sa secrétaire, Traudl Jauge (dont le récit a servi de base au film), il a quelques relations amicales, il se montre toujours très doux avec les enfants et il a même beaucoup d’affection pour un chien. Ça semble étrange que je mentionne le chien, peut-être, mais quoi de plus humain que de s’attacher à un animal? Et ce fait va complètement à l’encontre d’une scène dans Rise of Evil : Hitler se met à crier contre un chien et à le frapper parce que la pauvre bête ne veut pas s’asseoir comme il le lui demande.



Lequel des deux portraits est le plus réaliste? Celui de Der Untergang, sans hésitation. En le regardant, je comprenais comment c’était possible qu’autant de gens aient pu le suivre et l’appuyer. Pourtant, son côté complètement psychotique est mis de l’avant également : il faut se rappeler que l’on est dans le récit de ses derniers jours. Et là, on voit que son entourage est surpris et désemparé de le voir sombrer dans la folie, accuser tout le monde de trahison à la moindre occasion, donner des ordres sans aucun sens, etc. Cette fois, c’est crédible, c’est logique, parce que c’est 1945 ; s’il s’était comporté de la sorte en 1920, comme on le voit dans Rise of Evil, tout le monde aurait dit « mais il est fou », et ça aurait fini là.

D’ailleurs, tout ça me fait penser à un superbe roman de Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l’autre. Dans ce livre, on nous présente deux histoires parallèles : celle de Hitler, la vraie, celle qui a mené à la Deuxième Guerre Mondiale ; et celle d’Adolf, la fausse, celle qui aurait pu arriver si sa vie avait été différente. Le point de départ de l’histoire est le suivant : Hitler (le vrai) n’a pas été accepté à l’École des Beaux-Arts. Schmitt a tenté de voir comment sa vie aurait pu se passer s’il avait, en fait, été accepté. On suit donc d’un côté le vrai Hitler et la montée du nazisme, de l’autre le fictif Adolf qui étudie à l’École des Beaux-Arts et suit un parcours totalement différent. D’accord, c’est un roman, et personne ne peut prévoir ce qui serait arrivé si, effectivement, Adolf Hitler avait été accepté à l’École des Beaux-Arts. Mais le point fort de ce livre, c’est qu’on nous montre les deux personnages complémentaires comme totalement humains, à un point tel en fait que ça m’a fait peur parce que je me reconnaissais en Hitler (le vrai, pas celui avec l’histoire modifiée). Ça, à mon avis, c’est intéressant, c’est inquiétant, et c’est ce qu’il faut.

Voilà, je pense que j’ai fait le tour de la question. J’ai très hâte de voir la deuxième partie de Rise of Evil ce soir, notamment parce qu’on va faire la connaissance d’Eva Braun, et je suis tout à fait curieuse de voir comment Hitler va la traiter, s’il va faire preuve d’une once humanité ou non. Si non, j’imagine qu’elle sera présentée elle aussi comme 100% evil? On verra…

lundi 21 février 2011

Coup de vieux!

L’autre jour, l’amoureux m’a dit « wow, c’est dans ce temps-là qu’on se rend compte qu’on vieillit… avant, j’adorais les comédies pour ados, et maintenant j’ai hâte de regarder Men of a Certain Age ». Ça m’a fait rire, parce que bon oui c’est drôle, mais surtout parce que c’est juste le dernier élément d’une longue réflexion qui me trotte souvent dans la tête dernièrement : j’ai beaucoup vieilli (et lui aussi, faut croire).

C’est drôle, mais jusqu’à tout récemment, je me considérais encore comme une ado. C’était du moins la vision que j’avais de moi-même, plus ado qu’adulte, peut-être plus enfant même. Si je pensais comme ça, c’est tout simplement parce que je ne m’étais jamais arrêtée pour regarder, analyser, évaluer : la transition entre enfant -> ado -> adulte s’est faite sans que je ne m’en rende compte sur le coup. Et maintenant, ce sont de petits éléments (comme l’envie de regarder Men of a Certain Age pour mon amoureux) qui me font réaliser que je suis « vieille ». Je ne veux pas dire « vieille » dans le sens négatif, parce que le « coup de vieux » dont je parle n’a rien de négatif ; c’est une réalisation qui est arrivée à la fois tout d’un coup, comme badaboum, et à la fois par petits coups, boum boum boum, à force d’accumuler les petits éléments.

Ça a sûrement commencé avec Twilight. En voyant à quel point les ados étaient déchaînées devant le phénomène que je trouvais monumentalement vide et insipide, je me suis questionnée. Bon, ça m’était arrivé de ne pas être en accord avec la majorité de la population, mais cette fois c’était différent parce que j’avais l’impression que Twilight était adressé à des personnes beaucoup plus jeunes que moi, en bref à des ados de 14 ans. Même si je connais des personnes de mon âge (et même des personnes plus vieilles) qui aiment Twilight, je ne peux pas comprendre leur engouement, je peux seulement comprendre celui des ados très jeunes et naïves parce que c’est ce que c’est : une série pour adolescentes. Et je ne me sens plus interpellée, plus du tout. Premier choc, pas trop grand. 


Et puis ça a continué. À l’épicerie, je regardais les couvertures de revues en attendant à la caisse, et j’ai réalisé que sur la majorité des revues adressées aux jeunes potineux, je ne connaissais pas la moitié des visages. Taylor Swift, Justin Bieber et compagnie, je ne sais pas qui ils sont. Je sais seulement que beaucoup d’ados les aiment, et moi ils ne m’intéressent pas. Il y a aussi des séries comme Vampire Diaries, Glee (et beaucoup d’autres, aussi adressées à des ados, et que je ne nommerai pas parce que j’ai peur de nommer des séries déjà terminées depuis longtemps tellement je ne me sens plus dans le mouvement) dont le résumé ne m’attirent pas de prime abord parce que les personnages principaux sont des adolescents. Pourtant, je ne me lasse pas d’une série comme Dawson’s Creek que je suis justement en train de revoir pour la millième fois (je l’avais revue au complet il y a moins d’un an, d’ailleurs), avec l’amoureux cette fois. Et pourquoi? Parce que c’est une série qui date de mon adolescence, qui montre des personnages qui étaient ados à peu près en même temps que moi, qui avaient donc les mêmes questionnements, les mêmes problèmes que moi. Chaque fois que je revois Dawson’s Creek, ça me replonge dans mon adolescence et ça me plaît. Les séries actuelles, avec des ados actuels, me donnent l’impression de traiter du même sujet d’une façon entièrement nouvelle et différente, plus adaptée aux ados d’aujourd’hui. Peut-être que j’aimerais ces séries si je leur donnais une chance, mais elles ne m’attirent pas à première vue parce que, et c’est ce que je suis en train de réaliser tranquillement, je suis d’une autre génération.

 (je n'ai pas pu résister, cette photo est sublime!!!!!)

Et puis tout à coup, dans le rythme de mes réflexions, je suis rappelé d’un texte qu’on avait lu en secondaire 3 dans le cours de français. Je ne me souviens plus du contenu du texte exactement, juste du titre : la génération X. On parlait, dedans, des 25 à 35 ans de l’époque, qui était la génération X, qui n’avait rien à avoir avec notre génération. Et boum, me voilà 10 ans plus tard, et j’ai l’âge qu’avaient à l’époque les membres de cette génération X, maintenant âgés entre 35 et 45 ans. Wow. Coup de vieux!

Et là je me suis remise à penser à qui j’étais à 15 ans, comment j’étais, comment je me sentais, ce que je devenais, et dieu que je me suis sentie soulagée de ne plus être là! 15 ans, l’adolescence, les questionnements, les remises en question, les doutes, les craintes. Ouf. Bien sûr, d’autres craintes, d’autres doutes, d’autres problèmes viennent avec l’âge adulte, mais quand je repense à ce que j’étais il y a dix ans (dix ans… que ça semble long et court tout à la fois!), je me sens sereine, je me sens heureuse, je me sens bien. Et mon coup de vieux, il me fait du bien!

mardi 25 janvier 2011

Pas de limitations, pas d'obligations!

Voici ce qui m’amène à publier un billet aujourd’hui : la culpabilité. La culpabilité!? Oui, la culpabilité. Est-ce que la culpabilité devrait me pousser à publier un billet? NON! Je le sais, j’en suis consciente, je suis intelligente (!), je suis parfois de temps à autre rarement mais quand même des fois un peu minimalement rationnelle et je me dis alors : « Ben voyons, tu te sens coupable à cause d’un blogue!!??? Ça va pas là-dedans?!!?? »

Oui, je me sens coupable, car c’est déjà le 25 janvier et je n’ai publié qu’un seul billet depuis le début de cette belle et nouvelle année 2011. Je regarde les archives de 2010 et que vois-je? 7 billets en octobre, 6 billets en novembre, 6 billets en décembre… wow! Et combien de billets en janvier? Un seul. Oups. Et là, la culpabilité s’y met : ça y est, ça recommence, je délaisse mon blogue, les gens ils vont penser que je veux fermer mon blogue, les gens ils vont arrêter de lire mes niaiseries, mais je ne veux pas que les gens ils arrêtent de lire mes niaiseries, et surtout je ne veux pas délaisser mon blogue, car il me fait du bien mon blogue, alors il faut que je continue, alors go, go, go, écris, écris, ça presse!! Ah, culpabilité chronique, quand tu nous tiens!

Et là, je me suis dit : attends une minute. « Il me fait du bien mon blogue » ? Vraiment ? Et la culpabilité, c’est agréable? D’abord, pourquoi ai-je commencé ce blogue in the first place? Pour m’obliger à parler de ce qui m’intéresse et me sentir coupable quand je ne le fais pas? Ou pour me donner la possibilité de parler de ce qui m’intéresse quand j’ai envie de le faire? Alors là, dans la confusion totale qui régnait dans mon esprit légèrement attardé, j’ai décidé d’aller relire le premier billet de ce nouveau blogue et d’en avoir le cœur net. Et là, quelle surprise! Pour vous partager cette surprise, telle une grande poétesse très fière de ses accomplissements,  je me cite :

« […] ma vision de ce nouveau blogue est : pas de limitation, pas d’obligation! Peut-être que je parlerai surtout de séries, de films et de livres ; peut-être aussi que je me laisserai aller à raconter un peu ce qui m’arrive, un voyage peut-être ou une aventure quelconque ; peut-être que j’ajouterai un nouveau billet seulement une fois par mois, et peut-être que je le ferai plus (ou moins!) souvent : qui sait, et surtout who cares? Pas de limitation, pas d’obligation! »

Mon dieu, fais-je de l’Alzheimer? Suis-je capable d’oublier toutes ces belles résolutions intelligentes logiques et rassurantes en moins de quatre mois? Eh bien… il paraîtrait que oui!

Alors voilà. J’ai pris une décision, attention mesdames, messieurs, transsexuels et représentants du règle animal, j’ai pris une très grande décision! La voici : ce billet (le billet du 25 janvier 2011 autour de plus ou moins 11 heures AM tout dépendant de l’heure à laquelle je terminerai de l’écrire) est le dernier, le tout dernier, the last one, le dernier des derniers billets publié pour cause de culpabilité! OUI. Car aujourd’hui les choses changent, mesdames, messieurs, transsexuels et représentants du règle animal : aujourd’hui, mon blogue devient une source de plaisir et d’excitation et non une source de stress et de culpabilité!

Et si le prochain billet est publié en décembre 2012, deux jours avant la fin du monde, eh bien soit! D’ici là, j’ai bien des choses à faire et à penser de toute façon (comme choisir ce que je vais porter pour la fin du monde, ce qui n’est pas une décision facile à prendre).

Vous avez compris? Non, non, je m’en fiche que vous ayez compris ou non, la vraie question, c’est : ai-je compris? OUI! Tous en chœur? OUI!!

Pas de limitations, pas d’obligations! Tiens, toé!

mercredi 12 janvier 2011

Pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata

Non, je ne suis pas morte! Non, je n’ai pas eu envie d’arrêter le site! Non, il n’y a pas eu d’événement catastrophique dans ma vie qui a fait en sorte que je ne voulais plus rien écrire, plus rien partager! Non, je ne suis pas une cynique pathétique démoralisée blasée anti-consommation anti-sociabilité anti-bonheur qui refuse de mentionner Noël ou le jour de l’an ou quelque fête que ce soit pour paraître cool et au-dessus des autres! Oui, il y a une explication pour mon silence et mon absence totale de souhaits du temps des fêtes (c’est impardonnable, je sais, alors voilà : joyeux Noël, joyeux temps des fêtes, bonne bouffe, beaux cadeaux à tous, bonne année 2011, santé, bonheur, amour et tout ce qui vous ferait plaisir) !

Alors, le pourquoi du comment de mon absence pendant le temps des fêtes : pendant le mois de décembre, j’avais commencé un super-billet qui parlait du temps des fêtes, de Noël, de nos préparatifs, de mon excitation. Je voulais le mettre en ligne autour du 22 décembre, mais à partir du 20 décembre j’ai eu tout un tas de choses à faire : préparatifs de dernière minute, sélection et réservation d’hôtels en catastrophe pour mon voyage de mai, et puis avant que je m’en rende compte ma fête (le 23) était arrivée, Noël aussi, puis zioup! Mon billet inachevé était devenu, en bon québécois plein d’anglicismes, carrément passé date!

Depuis le début du mois de janvier, j’ai essayé maintes fois de le recycler, mais je me suis toujours interrompue en me tapant dessus pour ne pas l’avoir mis en ligne à temps! Ah, la culpabilité! C’est elle qui m’a empêché d’écrire un autre billet, relié ou non au temps des fêtes, la sale culpabilité! Mais aujourd’hui, je me suis dit : il est temps! Oui, il est grand temps que je chasse la culpabilité et que je m’occupe de mon blogue, bon dieu de bon yenne!

Alors voilà. Et pourquoi pas le recycler en partie, ce fameux billet resté inachevé, maintenant que les aveux sont faits et que le premier pas est franchi? Allons-y!

Je dois commencer par un coming-out : je suis pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata et j’adoooore les clichés quand c’est le temps des fêtes. Pas juste le temps des fêtes temps des fêtes, mais n’importe quelle fête : Halloween, Noël, St-Valentin, Pâques, name it! Que tout ceux qui restent loin du tourbillon de la consommation aillent se coucher tout habillés! C’est absolument génial de déambuler dans les magasins remplis de décorations, de musique, de cadeaux et de bonbons! Ça me donne le sourire et ça rend mon cœur joyeux, oui! Et j’ai pitié de ceux qui n’aiment pas le temps des fêtes à cause de ça (où sont les vraies valeurs de Noël et mon dieu qu’est devenu le monde, la consommation, blablablablabla) ! Ce sont des blasés cyniques incapables de voir du positif dans le négatif! Oui oui, on vit dans un monde de consommation, et so what? Qu’est-ce qui t’oblige à ACHETER? Absolument rien Tu n’as qu’à te promener, faire le plein de l’ambiance des fêtes, et sourire!

Parlant d’ambiance des fêtes, un de mes rêves les plus chers serait d’un jour me rendre en Europe pendant le mois de décembre pour voir enfin les fameux marchés de Noël. J’en rêve, j’en bave, aidez-moi quelqu’un! Ce serait le top du top la crème de la crème le summum des summums la jouissance totale pour une fille pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata comme moi! Non mais regardez-moi ça :

À Nuremberg





À Munich



À Vienne



À Prague


Un jour, ce seront mes photos à moi là, promis!

Voilà, alors cette année, j’étais particulièrement excitée à l’approche du temps des fêtes. Tout d’abord, c’était mon premier pré-temps des fêtes avec l’amoureux. L’année dernière, on avait été ensemble pendant une partie seulement du temps des fêtes, et pratiquement pas du tout pendant le pré-temps des fêtes étant donné que nous étions dans deux villes différentes. Cette année, nous avons célébré tout le mois de décembre ensemble à manger les chocolats de l’avant, à laver la vaisselle en écoutant de la musique de Noël, à décorer l’appartement, à courir les rues en auto pour voir les décorations et à regarder des films de Noël! C’était magique!

On a établi, je crois, la liste de nos classiques de Noël. On a (re)vu les deux premiers Home Alone (Maman j’ai raté l’avion), Christmas Vacation (Le sapin a des boules), La guerre des tuques, Love Actually. Je crois qu’à chaque année, il faudra les revoir, car ce sont les films de Noël qui sont les plus chers à nos cœurs! On a aussi regardé Babine et Le survenant qui ne sont pas des films de Noël, mais qui ont suffit à nous mettre dans l’ambiance quand même et font « temps des fêtes » dans nos cœurs! Un autre film de Noël qui ne deviendra pas (je l’espère!) un de nos classiques : The Search for Santa Paws, trop cliché même pour moi mais quand même cute et agréable à regarder une fois quand on met notre cerveau à off et qu’on se dit très fort : « mais c’est Noël, c’est cute, c’est magique! »

Une mention spéciale quand même pour La guerre des tuques, que je n’avais jamais vu (honte à moi!) et qui est pourtant le classique de ma génération. Je l’ai donc vu pour la première fois cette année, mais (et ça suffira je l’espère à me pardonner) je suis tombée amoureuse des pieds à la tête et de la tête aux pieds de ce film absolument merveilleux! Ça m’a rappelé mon enfance, ça m’a rendue nostalgique, ça m’a fait rire, ça m’a donné des frissons, ça m’a (presque) fait pleurer, c’était presque aussi magique que Harry Potter! Un classique, à (re)découvrir à tout âge!


Maintenant que le temps des fêtes est passé, je dois dire que ce fut sans doute le plus beau de ma vie (kitsch jusqu’au bout!) C’était très spécial, car pour Noël mes parents nous ont rejoints à Rimouski et on a fêté tous ensemble, famille et belle-famille! Mes parents et ceux de l’amoureux s’entendent à merveille, ce qui est fascinant en plus d’être extraordinaire. On a donc passé un super Noël avec mes parents, les siens, son frère et même mon chien (maintenant celui de mes parents) ! Inoubliable. Entre Noël et le jour de l’an, je suis retournée dans ma ville natale et j’ai revu les autres membres de ma famille et mes amies, puis on a fêté le jour de l’an à Trois-Rivières avec l’amoureux et toute la famille de ma mère, comme chaque année. Superbe!

En fait, le seul problème dans tout ça, c’est que c’est déjà fini. Dès mon retour à Rimouski, je me suis sentie nostalgique et j’ai eu le cœur gros en enlevant les décorations de Noël. Oh, mais il ne faut pas déprimer, je sais! Noël revient chaque année et en entendant, il y a la St-Valentin, puis Pâques, et alouette! :)

Sur ce, je vous laisse avec une photo de chien-chien devant le sapin de Noël. Onnnn! 


Bonne année 2011 à vous tous!