jeudi 21 octobre 2010

Préparatifs, stress, panique...

Samedi après-midi, 23 octobre 2010, 15h45, l'amoureux et moi, on s'envole pour Cuba! À Cayo Santa Maria, au Melia Las Dunas plus précisément. Là, on est en plein dans nos derniers préparatifs. On a été dans les préparatifs toute la semaine. Court d'un bord, court de l'autre bord... On est allés acheter de la crème solaire, de l'après-soleil, des advils, des immodium, des thermos, des collations, bref tout ce qu'il faut pour un voyage dans le sud! Ce soir, on fait les bagages parce qu'on part de Rimouski demain soir, avec arrêt à Trois-Rivières pour la nuit (questions de voir mes parents, et mon chien!)

Ce matin, crise de panique totale de dernière minute... On apprend qu'un ouragan est en train de se former dans les caraïbes! Même si depuis on a vu que l'ouragan se dirigeait vers l'ouest, donc vers le Mexique et tout le reste (pas Cuba), j'ai comme un sentiment négatif dans la gorge depuis. J'espère seulement qu'il y aura du beau temps, parce que le Melia Las Dunas a l'air d'un vrai petit paradis sur terre!

Mettons de côté le stress et la panique (ce n'est pas facile!) pour penser à ce qui nous attend (espérons-le!) La mer, le soleil, les bons restaurants, la tranquillité parfaite, l'alcool gratuit à la journée longue... J'ai tellement hâte d'avoir le visage tout rouge de soleil, la peau qui pique et les cheveux emmêlés de sel et d'humidité! Avant, j'avais un préjugé contre les forfaits tout-inclus (ou plutôt ceux qui en profitent, mais avouons qu'il y a quand même une bonne poignée d'imbéciles chialeux non conscients du monde dans lequel ils vivent qui vont dans le sud... quand même!), mais de temps à autre, c'est tellement apaisant, ça fait tellement de bien! Il faut juste savoir combiner les voyages dans le sud et les voyages culturels, c'est tout.

Ah, pendant une semaine, pas besoin de faire les repas, la vaisselle, de s'inquiéter à savoir où on va manger, qu'est-ce qu'on va faire, qu'est-ce qu'on va voir... comme dirait mon chum, la seule chose qu'on a à faire, c'est se préoccuper de notre hygiène corporelle... c'est la belle vie, quoi! :P C'est notre premier voyage de couple dans le sud (il est allé à Cuba 3 fois avec des amis, moi seulement une avec ma mère en avril) et en plus, on y fêtera notre « un an » le 29 octobre! S'il te plaît s'il te plaît tempête-tropicale-bientôt-ouragan Richard... reste loin de nous! Pleaaaaase.

Il faut encore que j'aille m'acheter des pastilles et aussi d'autres bonbons, il me semble que je n'en ai pas assez... haha! Poupou a été douillet toute la semaine, le pauvre avait le rhume... tsé, un vrai rhume d'homme! C'est toujours comme ça et c'est pas drôle. Il va mieux, et ça devrait être passé pour le départ, mais j'espère juste ne pas l'attraper à mon tour... j'ai eu un peu mal à la gorge toute la semaine (d'où les pastilles que je dois acheter), alors j'espère que ça va s'arrêter là!

Sur ce je vous laisse sur une photo que j'ai prise à Varadero, en avril dernier. C'était très tôt le matin, quand le soleil venait à peine de se lever (ce qui explique les couleurs de l'eau et du ciel), avant qu'il n'y ait des gens à la plage. Même si ce n'est pas là qu'on part samedi, c'est un bon avant-goût de ce qu'on recherche là-bas : la tranquillité, le calme, le stress qui part...

mardi 19 octobre 2010

Dexter ou la redondante redondance...

Bon, alors hier j’ai regardé le tout dernier épisode de Dexter, le quatrième de la saison 5 intitulé « Beauty and the Beast ». Pour ceux qui ne connaîtraient pas Dexter, j’en fais un rapide résumé sans punch : Dexter Morgan est un « blood analyst » pour la police de Miami. En gros, c’est lui qui analyse les traces de sang sur les lieux d’un crime et qui peut ensuite en déduire les circonstances (arme utilisée, angle d’attaque, etc.) Enfin, ça, c’est son travail de jour, parce qu’en réalité, Dexter est un psychopathe et tueur en série par-dessus le marché! Eh oui, le cher Dexter doit tuer une personne de temps à autre pour continuer à vivre sans devenir fou… Mais grâce à l’aide de son père adoptif, qui était policier et s’est donc rendu compte très tôt que Dexter n’était pas un enfant normal, il réussit à canaliser ses pulsions pour débarrasser Miami des êtres les plus crapuleux qui soient (tueurs d’innocentes victimes)… en les découpant en morceaux!

 
Dexter tue donc selon un « code », le « code de Harry » (son père adoptif décédé depuis), et donc jamais des innocents, toujours des salauds qui échappent à la justice et méritent de mourir. Ce qui est le plus intéressant dans la série, c’est justement le personnage de Dexter (joué par le talentueux, merveilleux, extraordinaire Michael C. Hall) parce qu’en tant que psychopathe, il a les émotions dérangées et ne comprend pas les choses les plus simples de la vie. Il ne sait jamais comment réagir pour avoir l’air normal, ne sait jamais quoi dire quand quelqu’un est en peine, ne comprend même pas la signification des clins d’œil qu’une collègue de travail intéressée lui envoie! Non, le plus intéressant, c’est son évolution. Au fil des épisodes et des saisons, il change, il évolue, il comprend des choses basiques, et on se rend compte surtout qu’il est capable d’émotions profondes envers son entourage, surtout pour sa sœur Debra, sa copine Rita et les enfants de celle-ci, Astor et Cody. Le plus fascinant, c’est de le voir réagir aux diverses situations et faire son chemin entre les différents mensonges qu’il doit raconter pour cacher son « petit secret ». 


Toujours pour ceux qui ne connaîtraient pas Dexter, arrêtez de lire maintenant si vous ne voulez pas de punchs MAJEURS sur les saisons 1, 2, 3, 4 et même un peu de 5 (mais comme on n’en est qu’à l’épisode 4…) Si vous n’avez pas vu la série au complet, aventurez-vous à vos risques et périls !

Le seul défaut de la série, c’est la redondance. C’est un grand défaut peut-être, mais il faut dire que ça n’enlève absolument rien au reste : les intrigues parallèles sont excellentes, les personnages attachants, les révélations surprenantes, etc. Mais il reste que d’une saison à l’autre, c’est tout à fait redondant : Dexter trouve toujours quelqu’un qui le comprend, quelqu’un avec qui il peut être un peu plus lui-même, quelqu’un de qui il peut apprendre des choses relatives à sa pathologie, voire quelqu’un avec qui il peut commettre ses crimes sans se cacher. Récapitulons :

Dans la saison 1, Dexter se rend compte que le Ice Truck Killer n’est nul autre que son propre frère… aussi psychopathe que lui! Là, c’est intéressant, car pour la première fois Dexter rencontre quelqu’un qui sait qui il est, ce qu’il est, qui est prêt à l’accepter comme ça, et qui en plus fait partie de sa famille immédiate, sa vraie de vraie famille. Personnellement, j’avais trouvé l’intrigue absolument extraordinaire, la plus extraordinaire de toutes les saisons de Dexter jusqu'à maintenant (avec celle de la saison 4, tout aussi géniale). Bref, Dexter trouve quelqu’un qui le connaît et l’accepte, mais évidemment étant donné les circonstances (son frère ne vit aucunement selon un « code » et s’apprête à sacrifier Debra), Dexter doit le tuer.


Arrive la saison 2 et avec elle la fameuse Lilah. Un peu pyromane sur les bords, complètement débile chronique sur les autres bords, Dexter se rend compte qu’il a plusieurs points en commun avec elle, et que sans doute il peut apprendre d’elle. Un deuxième « frère psychopathe » en quelque sorte, mais plus sexy et avec la tendance à découper les gens en morceaux en moins. Encore une fois, Dexter a l’impression qu’avec elle, il peut laisser sortir un peu son côté sombre, qu’elle peut le comprendre, et qu’il peut en tirer des leçons… Mais bien sûr, en fin de compte, ça se termine mal, et Dexter doit se débarrasser d’elle comme il s’était débarrassé de son frère. 

Et voilà la saison 3 qui se pointe le bout du nez. Si la première était excellente, la deuxième très bonne, dans la troisième l’intrigue commençait à s’essouffler un peu (à mon humble avis). Déjà que le fil conducteur de la saison 3 est un peu moins bon, voilà que la redondance retontit : Dexter se fait un nouvel ami, le fameux Miguel. Si au début il semble tout à fait normal (voire ennuyant), on se rend bien compte que lui aussi, il a beaucoup de points en commun avec Dexter… et avec lui aussi, Dexter peut montrer sa véritable nature (du moins en partie), et de lui aussi, Dexter pense apprendre des choses… jusqu’à ce que ça se termine mal et qu’il doive (ô surprise) le tuer. 


Bon, nous en sommes à la saison 4, qui selon moi a retrouvé tout le souffle de la saison 1 et est aussi, voire plus, géniale! Sauf qu’encore une fois, on n’échappe pas à la redondance. Cette fois, c’est le tueur en série de la saison, monsieur Trinity, qui sert de modèle à Dexter. En effet celui-ci se rend compte que M. Trinity, malgré son côté psychopathe avéré, mène une vie normale : famille, boulot, dodo. Comme Dexter a du mal à gérer sa propre vie de famille, il se dit « tiens, je vais pas le tuer tout de suite celui-là, je peux sans douter apprendre de lui… » Et voilà, sans nécessairement partager ses secrets avec lui (du moins au début), il n’en reste pas moins que Dexter a trouvé, une fois de plus, quelqu’un qui lui ressemble et de qui il peut apprendre… jusqu’à ce que ca se termine mal (très, très mal même…) et qu’il le tue.

Alors cette année, c’est la saison 5 qui commence. Jusqu’à l’épisode de dimanche soir, on semblait éviter la redondance… mais tout porte à croire, avec ce fameux épisode 4, que le nouveau personnage joué par Julia Stiles va peut-être devenir la « personne avec qui Dexter peut partager ses secrets » de la saison. Du moins, là, il a été obligé de partager son plus récent meurtre, et d’après la fin de l’épisode, il semblerait que Dexter ait envie de s’ouvrir un peu à cette demoiselle. Malgré tout, je suis très intriguée par la relation entre les 2 et j’ai bien hâte de voir comment elle va évoluer. Peut-être que je suis naïve, mais j’ai l’espoir que Julia Stiles alias Lumen Ann Pierce évolue différemment, ne devienne pas psychopathe et peut-être que, pour une fois, on échappera à l’inéchappable « ça se termine mal, et il la tue » ? Espérons-le!

Quoi qu’il en soit, je continue à regarder Dexter, et je continue à trouver que c’est bon… mais oui, et un peu de redondance n’a jamais tué personne!

(En passant, personne n’a eu envie de regarder October Road? Et moi qui espérais en convertir un ou deux… c’est tellement bon! sautez sur les DVD, bon dieu de bon y’enne!)

dimanche 17 octobre 2010

La route d'octobre

Bon, alors aujourd'hui, j'ai envie de vous parler d'une série que j'ai découverte grâce à mon chum : October Road. En plus, c'est le moment idéal pour en parler, en ce merveilleux mois d'octobre ! C'est une série très peu connue (malheureusement) et surtout, elle n'a pas duré longtemps, deux saisons, 19 épisodes au total, tout ça pour cause d'annulation grrrrrrrrrr! Mais ne laissez pas l'annulation vous empêcher de la regarder, parce que vous manquerez quelque chose... D'ailleurs, jamais je ne comprendrai comment une série aussi belle, riche et intéressante ait pu être annulée. Je commence par en faire un rapide résumé (sans punch, spoiler ou quoi que ce soit d'autre du genre) : il y a dix ans, Nick Garrett quitte sa petite ville natale de Knights Ridge au Massachusetts pour un périple de six semaines en Europe – mais les six semaines se transforment en dix années. Il a laissé derrière lui sa copine Hannah, ses meilleurs amis (Eddie, Phil, Ikey, Owen), son père et son frère pour s’installer à New York, où il est désormais l’auteur d’un best-seller – Turtle on a Snare Drum – basé sur tous ceux qui sont restés à Knights Ridge. Pour remédier au syndrome de la page blanche, Nick retourne dans sa ville natale après dix ans d’absence et doit affronter la rancune et l’amertume de ses anciens amis.

Cette série a tout pour plaire. À commencer par la petite ville fictive de la Nouvelle-Angleterre où se déroule l’histoire, tout à fait charmante avec ses belles façades, ses couleurs automnales – et ses habitants. Les personnages sont définitivement le point fort de la série – dès le premier épisode, ils nous sont très bien présentés, déjà on saisit les grandes lignes de leur personnalité et surtout on veut en savoir plus sur eux! Je vous les présente donc, toujours sans aucun punch.

Nick Garrett


Nick est le personnage principal de la série, l’écrivain qui retourne dans sa ville natale après dix ans d’absence. On apprend que s’il n’est jamais revenu, c’est parce qu’il était hanté par le souvenir de sa mère, décédée peu de temps avant son départ. À son retour à Knights Ridge, il est heureux de revoir ses amis et sa famille et voudrait bien réparer les pots cassés. Il décide de prolonger le séjour – qui au départ ne devait que durer quelques jours – lorsqu’il rencontre Sam, le fils de dix ans de son ex Hannah… qui, si on fait le calcul, a de très fortes chances d'être son propre fils! Malgré sa fâcheuse tendance à fuir – littéralement – ses problèmes, Nick est un personnage attachant et on lui pardonne vite ses erreurs de parcours.

Hannah Daniels


Hannah est l’ex de Nick qu’il a abandonnée lorsqu’il a quitté Knights Ridge en lui promettant de revenir après six semaines. Maintenant mère d’un garçon de dix ans et en couple avec un autre homme, elle est bouleversée par le retour de Nick. Elle essaie tant bien que mal de ne pas laisser Nick chambouler sa vie, mais elle n’a jamais véritablement fait son deuil de leur relation. D’autant plus que le couple qu’ils formaient à l’époque était le plus populaire, celui que tous les autres idéalisaient et aimaient. Hannah me semble un personnage très intéressant parce qu’elle se montre toujours forte et solide – surtout pour son fils et devant Nick – mais on la sent hantée et surtout très confuse.

Sam Daniels


Sam est le fils de dix ans d’Hannah. L’identité de son père est un des enjeux de la série, mais Hannah affirme qu’il s’agit d’un certain Gavin, homme d’affaire absent que Sam ne voit pratiquement jamais. Sam est sans doute l’un des personnages les plus attachants de la série – chapeau au jeune acteur qui le joue à merveille, sans aucune faiblesse! Très intelligent, vif d’esprit et mature pour son âge, il a une relation privilégiée avec sa mère et essaie de se rapprocher de Nick, qu’il croit être son père. Tous les deux deviennent d’ailleurs de très bons amis, malgré les réticences d’Hannah.

Eddie Latekka


Eddie était le meilleur ami de Nick avant son départ ; tous deux avaient d’ailleurs le projet d’ouvrir un commerce de fenêtres du merveilleux nom pas kitsch du tout « Best Friend Windows » ! Eddie, Nick, Ikey, Owen et Physical Phil formaient un groupe d’amis très serré depuis leur tendre enfance, mais Eddie est celui qui en veut le plus à Nick d’être parti sans revenir pendant dix ans. Il n’accepte pas son retour ni ce que Nick a dit de lui dans son fameux livre et n’est pas du tout prêt à lui pardonner. Eddie était le garçon le plus populaire de l’école – héros de football, grand séducteur, tout le tralala – qui a encore une popularité certaine avec la gent féminine. C’est un personnage absolument charmant, qu’on a envie de reconquérir en même temps que Nick! Une des intrigues les plus intéressantes à propos d’Eddie est la relation qu’il développe avec Janet, une barmaid bien enrobée qui ne correspond pas du tout à son type de fille mais dont, pourtant, il tombe sous le charme.

Ikey (David Eichman)


Ikey fait partie de la bande d’amis d’enfance de Nick avec Eddie, Owen et Phil. Il travaille pour l’entreprise d’Eddie à tondre des pelouses et il habite encore avec sa mère – ou plutôt dans un bâtiment adjacent (genre de garage transformé en appartement) à la maison de sa mère. Le drame d’Ikey, c’est qu’il couche avec Alison, la femme de son meilleur ami Owen… et semble d’ailleurs en train de tomber amoureux d’elle. Rongé par son secret, il l’avoue à Nick dès le premier épisode – croyant que Nick n’était en ville que pour quelques jours – et espère seulement qu’Owen ne soit jamais au courant.

Owen Rowan


Ce qui me vient en tête quand je pense à Owen, c’est simplement « gros nounours ». C’est le personnage le plus jovial, toujours souriant, dévoué et fidèle en amour comme en amitié. Il est le seul des amis d’enfance à être marié et père de deux enfants qu’il adore. Il accepte très bien le retour de Nick, ne lui gardant absolument aucune rancune, fier de lui présenter sa famille et heureux de retrouver un ami perdu. Il mène une vie « parfaite » jusqu’au moment où il apprend que son meilleur ami Ikey et sa femme Alison ont une aventure…

Physical Phil (Philip Farmer)


Physical Phil est le dernier membre de la petite bande d’amis d’enfance. Depuis le 11 septembre 2001 (donc, au moment de l’histoire, depuis six ans), il n’est jamais sorti de sa maison. Il en est désormais incapable – dès qu’il s’approche de la porte, il a du mal à respirer. Considéré comme un « freak » par les gens du quartier – les enfants ont peur de lui – Physical Phil est pourtant le personnage sur lequel tous les autres peuvent compter – si ce n’est que parce qu’il est toujours chez lui! Il développe une relation tout à fait attendrissante avec la fille qui vient lui livrer de la pizza.

Aubrey Diaz


Quand Nick revient à Knights Ridge, il décroche un emploi comme professeur à l’université : Aubrey est l’une de ses étudiantes, de qui il se rapproche très rapidement. Très talentueuse et intéressée par la création littéraire, Aubrey est belle, vive d’esprit, n’a pas la langue dans sa poche et sait ce qu’elle veut. Nick et elle se rapprochent considérablement dès le début de la série. C’est un des seuls personnages auquel j’ai eu beaucoup de mal à accrocher. Sa relation avec Nick – ou plutôt le comportement d’Aubrey avec lui – m’agace par moments, pour diverses raisons. Par contre, il n’en demeure pas moins que c’est un personnage intéressant qui mérite sa place dans la série.

Pizza Girl


Très colorée et tout à fait attachante, Pizza Girl (son nom demeure un mystère jusqu’à la fin de la série) s’attache à Phil – malgré le fait qu’il ne sort jamais de chez lui – qu’elle apprend à connaître en lui livrant de la pizza. Pleine d’énergie et toujours de bonne humeur, Pizza Girl est carrément pétillante et je pense que c’est impossible de ne pas l’aimer. Ouverte d’esprit, elle accepte tout à fait la condition de Phil, ce qui ne l’empêche pas d’essayer de l’aider à vaincre ses peurs et sortir de chez lui.

Janet Meadows


Janet est une barmaid au bar Sully’s – lieu rendez-vous d’à peu près tous les personnages – et la meilleure amie d’Hannah. Toujours souriante et pétillante, elle a tout de même très peu de confiance en elle en raison de son surplus de poids. C’est d’ailleurs pourquoi elle a du mal à croire qu’Eddie Latekka puisse s’intéresser à elle, lui qui est connu pour avoir coucher avec toutes les filles les plus belles et les plus attirantes! Malgré ses doutes incessants et ses plaintes continuelles à propos de sa relation avec Eddie – je l’avoue, elle en est irritante par moments –, je trouve que Janet est un personnage très bien construit, intéressant et réaliste.

Big Cat (Ray Cataldo)


Big Cat… celui qu’on déteste, qu’on insulte, qu’on veut assassiner tout au long de la série! Big Cat a toujours été, même quand il n’était qu’un enfant, l’ennemi de Nick et sa bande. Dix ans plus tard, il est le nouveau copain de Hannah et se sent donc très menacé par le retour de Nick. Son but dans la vie? Détruire la vie de Nick et de tous ceux qu’il aime (sauf Hannah, bien sûr). Il ne rate pas une occasion pour mettre les bâtons dans les roues de quelqu’un, faire souffrir les autres, révéler des choses qui auraient dû rester secrètes, etc. Je le déteste viscéralement, mais je ne peux faire autrement que de dire que c’est un personnage très, très réussi! Il est absolument détestable, mais il a aussi un côté tendre : il aime véritablement Hannah, et il est toujours un parfait gentleman avec elle en plus d’être une figure paternelle généreuse avec Sam et ses propres enfants – les jumeaux Jasper et Casper (vous avez bien lu!). C’est ce qui, à mon avis, fait de lui un personnage complet et intéressant. La majorité des « gros méchants » ne sont que méchants, sans plus. Big Cat est un grand hypocrite absolument détestable, certes, mais il n’est pas que ça.

The Commander (Bob Garrett)


The Commander est le père de Nick. Il accepte très bien le retour de son garçon à la maison, même s’il regrette beaucoup les années qu’il a perdu avec lui. Il semble ne jamais s’être remis complètement de la mort de sa femme, même s’il en a désormais une autre dans sa vie. Très secret et se confiant peu, The Commander cache souvent des choses à ses fils.

Ronnie Garrett


(Pardonnez Aubrey dans l'image, je n'ai pas été capable d'en trouver une de Ronnie seulement qui était satisfaisante...) Ronnie est le jeune frère de Nick. Très heureux de son retour à Knights Ridge, Ronnie l’accueille bien à la maison. Il sort peu, préférant rester rivé à des jeux vidéos, et n’a pas eu de filles dans sa vie depuis très longtemps. Il semble d’ailleurs peu intéressé par les filles, du moins jusqu’à ce qu’il rencontre Aubrey…

Pour terminer, j’ajouterais que la bande sonore de la série est absolument captivante, l’intrigue soutenue et il n’y a aucun temps mort, aucun moment où on se demande où la série se dirige. Le fait qu'elle ait été annulée ne devrait pas vous empêcher de la regarder! La finale de la saison 2 n'est pas frustrante. Enfin, oui, on en voudrait plus (comment ne pas en vouloir plus?), mais ça se termine quand même sur une note de "fin" et non de "oh mon dieu mais que se passera-t-il dans la prochaine saison?". Aussi, après l'annulation, les créateurs de la série ont fait un mini-épisode (à leurs frais) d'environ 10 minutes (si ma mémoire est bonne) pour conclure. Ce n'est vraiment pas très bon (étant donné les circonstances, le but était de garocher les réponses aux questions non répondues au cours de la courte série), mais au moins c'est une conclusion (qu'on peut décider d'ignorer, comme je l'ai fait avec le ô combien catastrophique épilogue de Harry Potter).

Sinon, je sais que la série est plus ou moins basée sur un film du même créateur (Scott Rosenberg) et de ce qui s’est passé après la sortie du film (basé sur certaines personnes de l’entourage de Scott Rosenberg). Le film s’appelle Beautiful Girls. Je ne l’ai pas encore vu, mais je compte le voir bientôt! Scott Rosenberg a aussi créé une autre série (elle aussi annulée après une saison, grrrr), Happy Town qui compte plusieurs des acteurs qui jouaient dans October Road. Ça aussi, ça fait partie de mes prochains projets de visionnement. Je vous en reparle!

J'écoute Ordinary World de Duran Duran

mercredi 13 octobre 2010

De belles couleurs dans la ville de Stephen King

Pendant la fin de semaine de l’Action de Grâce, l’amoureux et moi on est allés à Bangor, dans le Maine. Pourquoi Bangor? Tout ça a commencé il y a quelques mois quand on regardait où on pourrait aller aux États-Unis à proximité (relative) de Rimouski. On a regardé comme ça où il y avait un Abercrombie & Fitch (parce que j’en suis fan depuis que j’ai visité mon premier à San Francisco) dans le Maine, et on a vu Bangor. Puis on a vu que c’était sans doute la ville la plus grosse à être accessible en voiture à partir d’ici. Puis j’ai vu que c’était la ville de Stephen King, là où il habite et celle qui lui a entre autres servi d’inspiration pour la ville fictive de Derry (ville de Ça, mon roman préféré à la vie à la mort de King!) On a donc décidé que Bangor était un choix intéressant de destination, et qu’en une fin de semaine de trois jours ce serait bien.

Alors voilà! Samedi matin, le 9 octobre, 7h du matin, on est dans l’auto, un déjeuner de McDo plein les mains et la bouche, de la musique des années 80 plein les oreilles, direction Bangor! En route, on admire les belles couleurs de l’automne et le ciel nuageux :




On passe par Cabano, le Nouveau-Brunswick, on arrive aux douanes de Clair/Fort Kent. Pour la première fois de ma vie… je me fais fouiller! Eh oui, on descend de l’auto, on se fait interroger, patati, patata, et puis le douanier fouille l’auto, ouvre les sacs, regarde partout! Je me sens un peu violée dans mon intimité, mais bon, le douanier est sympathique malgré tout, et à part 20-30 minutes de perdues, rien de bien grave! Alors on re-saute dans la voiture, mais on ne repart pas avant d’avoir pris en photo la pancarte qui annonce fièrement le début de la route 1 (route qui se termine à Key West, en Floride!) :


Prochain arrêt? Houlton, à environ deux heures de Bangor, pour manger dans un Pizza Hut. Après une overdose de gras (je ne me souvenais pas à quel point c’était dégueulassement huileux et je pense que je vais être un moment sans en manger (désolée Calista!)), on reprend la route en sachant que notre prochaine destination est la bonne! Arrivée à Bangor un peu avant 15h, ce qui est très raisonnable compte tenu du temps perdu aux douanes, le détour pour admirer les beaux paysages, et tout le tralala.

On s’installe au Super 8 de Bangor, qui avait de très bons commentaires sur TripAdvisor – et pour cause! Pour le prix, le déjeuner compris et la situation dans la ville, c’était excellent. On a bien fait de réserver d’avance, car l’hôtel était plein à craquer de Canadiens venus faire du magasinage!

Après s’être installés, on est allés se promener au centre-ville et on s’est rendu compte que Bangor, c’est bien charmant! 



C’est une petite ville bien tranquille, avec un bien joli centre-ville bien agréable à explorer (et ce malgré le vent légèrement frisquounet (il s’agit d’un euphémisme) qui nous fouettait le visage). J’y ai beaucoup aimé l’atmosphère presque « village » et l’architecture très « Nouvelle-Angleterre ».



C’est mignon, Bangor!



Après s’être creusé l’appétit en explorant les étalages de bouffe américaine dans une épicerie Hannaford, on était prêts pour le souper! On avait déjà, depuis bien longtemps, arrêté notre choix sur le Massimo’s Cucina Italiana, classé #1 des restaurants sur TripAdvisor. On avait été attirés par les commentaires de certaines personnes qui allaient jusqu’à dire que c’était meilleur qu’en Italie!


Eh bien… ils avaient raison! Bon, je ne sais pas si c’est meilleur qu’en Italie (j’ai tellement bien mangé en Italie!!! dit-elle avec des étincelles dans les yeux), mais c’était EXCELLENT, MERVEILLEUX, EXTRAORDINAIRE! En entrée, on a partagé des moules à la sauce au vin blanc, ail et tomates :


De quoi nous ouvrir l’appétit encore plus! Et ça c’est sans compter le fameux pain accompagné d’huile d’olive… MIAM. Comme plat principal, lui a pris des fettuccine aux crevettes dans une sauce tomatée et il les a beaucoup aimés :


Moi, j’ai pris les pâtes aux champignons et saucisses dans une sauce à la crème :


C’était absolument génial. J’adore les pâtes à la crème avec champignons, et celles-là étaient tellement fraîches, tellement bonnes, et je n’avais jamais goûté à une sauce à la crème aussi onctueuse. Enfin, pour dessert, un éternel (et merveilleux) tiramisu bien crémeux :


Le ventre plein, on a décidé de dépenser des calories (!) en marchant dans les magasins! Eh oui, c’était ouvert jusqu’à 21h en ce samedi soir (God bless America!) On a (bien sûr) flâné au Abercrombie & Fitch. C’était la première visite de mon chum, et il a clairement été conquis par l’odeur, le confort et les vendeurs incompétents. Il a acheté son tout premier morceau de A&F question de rendre sa blonde complètement folle, et moi j’ai dépensé aussi (comment faire autrement dans un A&F?)

Le lendemain, on a pu découvrir le déjeuner de l’hôtel, assez complet d’ailleurs (pain, bagels, muffins anglais, céréales, gruau, fruits, beignes, etc.), puis direction la statue de Paul Bunyan… Jusqu’à maintenant, je n’avais encore aucune idée de qui il s’agissait, mais je me suis dit que pour en parler ici, il fallait bien que je me renseigne. Alors voilà : c’est un personnage légendaire américain de bûcheron (merci Wikipédia!). Oui bon on aurait pu deviner :


Je dois avouer que la statue était assez impressionnante. Un être humain ordinaire a à peu près la taille d’une de ses bottes… haha! Tout émoustillés par la statue, on a pris (ou plutôt j’ai pris) des photos sous tous les angles.

Puis, direction le Grotto Cascade Park, reconnu comme le plus beau parc de Bangor. C’est vrai qu’il est très joli, à commencer par la belle fontaine :


J’aurais pris une meilleure photo, mais il y avait un couple qui se mariait devant (preuve de la beauté de ladite fontaine, me direz-vous). Le parc était très petit, mais aussi très mignon, alors on a fait le tour, ce qui ne nous a pas pris beaucoup de temps.


J’en ai profité pour prendre des photos de la Penobscot River, qui se retrouve dans les livres de Stephen King qui se passent dans la ville de Derry, et particulièrement dans Ça


On est ensuite retournés au centre-ville où on a stationné la voiture avant de partir à l’aventure sur un sentier qui longe le Kenduskeag Stream. Le Kenduskeag Stream, c’est un stream (c’est quoi la traduction de stream? rivière, ruisseau, un peu des deux?) qui est encore plus important que la Penobscot River dans Ça, alors laissez-moi vous dire que j’ai pris beaucoup de photos! En plus, il faut le dire, le sentier est vraiment très, très beau. Il longe le stream pendant près de 2,6 milles je crois, et quand on le parcourt on a l’impression d’être à la campagne, bien loin de la ville. En plus, avec les feuilles d’automne, c’était magnifique!




Bien sûr, notre marche nous a creusé l’appétit. Alors on est allés au Panda Garden, restaurant chinois qu’on avait déjà choisi avant d’arriver à Bangor (on avait choisi tous nos restaurants grâce à TripAdvisor, étant tous les deux des gourmands jamais rassasiés!) J’adore l’italien et chéri l’asiatique, d’où le Massimo’s suivi du Panda Garden. ;) Bref, le Panda Garden… wow! C’était le midi, et les menus midis n’étaient pas chers du tout du tout (on l’avait vu sur Internet avant), mais arrivés sur place, ô surprise : on a le choix entre le menu midi ou le buffet! Oui, un buffet, ce qui plaisait beaucoup à l’amoureux (qui adore les buffets chinois et rêvait d’en « visiter » un aux USA), mais le plus beau là-dedans : 6,95$ le buffet! Wow. Non, le plus beau là-dedans, c’est que c’était excellent, frais, chaud, le meilleur qu’on puisse avoir dans un buffet! On a mangé de tout : du poulet Général Tao, du poulet au sésame, des nouilles chinoises, du poulet au brocoli, du poulet pané, des légumes asiatiques, du riz, des crevettes un peu piquantes… Chacun deux assiettes! On est sortis de là avec le ventre tout tendu et le sourire aux lèvres!





En plus, le serveur était souriant, sympathique, très jasant!

Question de faire passer le dîner, on est allés se promener encore un peu, cette fois sur la rue Broadway. C’est là que se situent les baraques de riches… ou en tout cas beaucoup de grandes et belles maisons! C’est aussi la rue où vit Stephen King, mais malgré une image de sa maison qui circule sur le net, je n’ai pas pu la retrouver. Snif, snif. Je me suis contentée en prenant des photos de toutes les autres belles maisons :



Comme il faisait beau, mais qu’on en avait un peu assez de marcher, on est allés faire un petit tour à Brewer, de l’autre côté de la rivière, en auto. Rien d’intéressant vraiment, donc pas de photos. Mais bon, au moins on est allés voir!

Pour le reste de l’après-midi, on est retournés au centre commercial. Cette fois, on est allés au Game Stop (où l’amoureux a hésité devant quelques jeux vidéos!) puis au Hollister et, bien sûr, encore au Abercrombie & Fitch (il faut toujours y aller au moins deux fois). Pour perdre du temps avant le souper, on est aussi aller flâner dans une librairie, puis un Best Buy, enfin à l’épicerie pour finalement atterrir au Bugaboo Creek Steakhouse. OH. MY. GOD. C’est une chaîne de restaurant, mais ça n’enlève absolument rien au bon goût de la bouffe ni au fabuleux décor! Ambiance chalet de chasse, les murs du restaurant sont couverts de trophées de chasse : tête de bison, d’orignal, canards, poissons, etc. De temps à autre, certains animaux bougent (un canard tourne la tête, un poisson gigote) et d’autres (orignaux, bisons) bougent et PARLENT! Trop, trop génial! Malheureusement, je n’ai pas pris de photos du décor à l’intérieur du restaurant, juste de l’orignal dehors :


Et la bouffe, dans tout ça? C’est un steakhouse, c’est pas cher du tout pour du steak, et c’est bon! Chéri a pris un steak frites :


Et moi des morceaux de steaks sautés avec des champignons et des oignons. La cuisson était parfaite, le goût excellent. Mais le meilleur pour moi, c’était l’accompagnement de purée de pommes de terre. MON DIEU! Elle était faite avec des pommes de terre rouge et il y avait des morceaux de patates ET de pelure dedans (miam miam) avec de la ciboulette, de la crème et je ne sais quoi encore. MERVEILLEUX.


Et pour dessert, j’ai été la seule à en prendre un (il faut dire que l’amoureux a un peu beaucoup pigé dans ma viande…), et mon dieu mon dieu!


C’était un gâteau mousse au chocolat et à la guimauve, avec une croûte de biscuits graham, de la mousse au chocolat, de la mousse à la guimauve, et des guimauves grillées sur le dessus! Ah là là.

Après tout ça, on avait simplement envie de s’écraser quelque part et de ne plus rien faire de la soirée. Alors on a opté pour le cinéma! On a vu le film d’horreur/thriller Case 39, et on a été agréablement surpris.


On a eu peur (plusieurs sursauts, et même un cri de ma part j’ai honte de l’avouer!) et on a bien aimé. Surtout, la jeune actrice Jodelle Ferland (qui faisait Bree dans Eclipse et aussi la petite fille dans Silent Hill) était EXCELLENTE! Je n’en suis toujours pas revenue. Au début du film, elle semblait innocente et victime, mais bien vite elle est devenue manipulatrice, rusée et carrément effrayante. Wow, toute une performance!


Bon, et puis le lendemain, c’était déjà le temps du retour! Byebye Bangor! Au moins il faisait très, très beau, et donc la route a encore une fois été très belle, pleine de couleurs automnales :


Encore une mésaventure sur la route au retour. Non pas aux douanes (passées sans problème), mais juste un peu avant. Au moment de mettre de l’essence… oups, la porte pour l’essence n’ouvre plus! Mais que faire? Après un moment de panique totale, on a été bien chanceux : en face de la station-service, un beau garage où le gentil monsieur est venu nous ouvrir la porte sans problème et sans frais! Ouf.

À part ça, un retour tranquille, avec un seul arrêt au Wendy’s pour le dîner. Overdose de gras!

En bref, c’était une excellente fin de semaine! On y retournera sûrement :)