lundi 29 novembre 2010

Du sang sur la neige

Dernièrement, j’ai regardé le film suédois Låt den rätte komma in (Let the Right One In en anglais ou Morse (!) en français). Ça faisait un moment que je voulais le voir. Tout d’abord, parce que c’est suédois (la Scandinavie et moi, on a une longue histoire d’amour qui dure depuis des années, même si je n’y suis encore jamais allée). Ensuite, parce que ça parle de vampires, que c’est reconnu par la critique et que le résumé m’attirait beaucoup.

C’est l’histoire d’un garçon de 12 ans, Oskar, qui est le souffre-douleur de ses camarades de classe. Il n’a aucun ami jusqu’à ce qu’il rencontre Eli, une étrange fillette qui vient d’emménager dans l’appartement à côté du sien et qui, en fait, est un vampire. Tous les deux se lient d’une très profonde amitié tandis qu’Oskar essaie de se montrer de plus en plus courageux à l’école. 


Film d’horreur, histoire d’amour, drame social… On ne sait plus trop dans quelle catégorie le mettre, mais on ne peut faire autrement que de tomber amoureux des personnages et d’être touché, secoué, ému par leur parcours. Je me suis particulièrement attaché à Oskar, qui semble si petit et vulnérable quand les autres s’en prennent à lui – surtout dans la fameuse scène de la piscine à la fin du film. La petite Eli ne m’a pas non plus laissée indifférente avec son air mystérieux et son regard coupable.

Les personnages, donc, sont la première raison pour laquelle le film est si bon. La deuxième, c’est définitivement la photographie. Les décors extérieurs sont particulièrement superbes avec la neige, la belle lumière hivernale et les prises de vue stables qui donnent une impression d’immobilité absolue. Tout semble si froid, si immobile, presque gelé. Le rythme du récit concorde d’ailleurs tout à fait avec ces images : lent, tranquille, sans bousculade dans l’intrigue ni revirement tiré par les cheveux. J’aime bien ce genre de film où il ne se passe pas un million d’action à la minute, où on prend le temps de nous montrer de belles images immobiles, où les personnages ne sont pas des pions mais plutôt des êtres à part entière. À la fin, bien après le générique, on se sent encore ému, presque hypnotisé. 

Et puis, à travers toute cette belle histoire d’amitié/amour grandissante, il y a bien deux ou trois scènes qui m’ont arraché quelques frissons. C’est pratiquement un exploit, parce qu’il est bien, bien rare qu’un récit de vampires me cause le moindre soupçon de peur (mis à part quelques sursauts vite oubliés dans certaines scènes de True Blood). L’image du visage d’Eli et surtout les bruits qui l’accompagnent quand elle a faim ou quand elle se nourrit ont suffi à me causer un petit retournement d’estomac et un bon redressement de poils de jambe!

Je me suis rendu compte après avoir vu le film qu’il s’agissait d’un roman de l’auteur suédois John Ajvide Lindqvist qui a été traduit en français sous le titre Laisse-moi entrer (2004), et laissez-moi vous dire que j’essaierai par tous les moyens de mettre la main dessus! Il y a également un remake du film suédois qui a été fait… par les Américains, bien sûr! dit-elle d’un ton plein d’amertume et de frustration. La version américaine (qui s'appelle Let Me In) est sortie cette année. Un jour, je le verrai, même si c’est avec un peu de réticence. J’ai lu les critiques, et bien sûr tout semble plus simple, plus expliqué, moins poétique… question que l’Américain moyen comprenne bien de quoi ça parle! Passons, passons. 

Ah, si vous voulez voir le film (l’original), il faut ABSOLUMENT le regarder en suédois! C’est une langue tellement belle, vous le ne regretterez pas. Rien de mieux pour vous donner envie que de jeter un oeil et une oreille à la magnifique bande-annonce, dans laquelle on entend tout de même très peu (malheureusement) de suédois :



Bon, et pour finir en beauté, je vous laisse sur cette citation pêchée dans une critique du film qui résume très bien la situation : « It's everything Twilight wanted to be but wasn't : beautiful to gaze at, achingly romantic, emotionally involving, unexpectedly terrifying. » Vlan dans les dents, Twilight!

lundi 22 novembre 2010

Les apparences sont trompeuses

Il faut absolument que je vous parle de deux films que j'ai vus en fin de semaine et qui m'ont hantée toute la nuit, en plus de me faire pleurer toutes les larmes de mon corps.

L'amoureux et moi, on a décidé d'aller en Autriche et en Bavière au mois de mai, et on s'est dit que ce serait bien de regarder un film qui se passerait dans l'un de ces endroits. Alors on a cherché, et on a trouvé un film qui s'appelle Before Sunrise (1995) et qui se passe entièrement à Vienne. D'après le résumé, on pensait que ce serait un film très kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc., mais bon comme ça se passait à Vienne, on a décidé de le regarder quand même.

Ce n'était PAS kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc. Et pourtant quand je regarde la bande-annonce et quand je lis le résumé, je continue de trouver que ça semble kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc., preuve que rien de tout ça ne rend justice au film. Bon, alors voilà le résumé : un Américain (Jesse) et une Française (Céline) se rencontrent dans un train entre Budapest et Vienne. Lui retourne aux États-Unis en prenant un avion de Vienne, elle retourne directement à Paris en train. Quand ils arrivent à Vienne, pourtant, Jesse demande à Céline, même si c'est un peu fou, de descendre avec lui. Il doit prendre l'avion seulement le lendemain et il n'a pas d'argent pour un hôtel, alors il passera la nuit à se promener dans la ville : il pense que ce serait beaucoup plus intéressant avec elle! Elle décide de le suivre, et ils passent la soirée/nuit à parcourir Vienne en sachant très bien que c'est sans doute la seule fois qu'ils se voient.




Même quand j'en fais moi-même le résumé, je trouve que ça semble kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc. Mais quand je repense au film, j'en ai encore les larmes aux yeux. Les personnages (joués par Ethan Hawke et Julie Delpy) développent une complicité incroyable en cette seule nuit, partageant beaucoup plus qu'ils ne le feraient en temps normal parce qu'ils sont en voyage, loin de toutes leurs habitudes et leur entourage, et qu'ils n'ont qu'une nuit ensemble. Les dialogues sont absolument sublimes : ils parlent de tout et de rien, lançant des pensées un peu folles, des théories pseudo-philosophiques à propos de tous les sujets (la réincarnation, le féminisme, la vie en général), laissant aller leur conversation là où les idées pêle-mêle les mènent. Tout ce qu'ils font, tout le long du film, c'est se promener et parler, c'est comme une belle tranche de vie entre deux étrangers, un long dialogue entre un homme et une femme qui apprennent doucement à se connaître, une longue conversation-marathon pleine de réflexions et de surprises. La connexion entre les deux personnages est telle et leur interaction tellement simple et naturelle que j'étais pratiquement certaine que les acteurs avaient écrit une partie des dialogues. Et tout le long du film, la limite de temps flotte sur leurs têtes, et en tant que spectateur on se demande comment ça va finir, qu'est-ce qui va se passer, vont-ils se revoir, la fin sera-t-elle kitsch, romantico-cucu, cliché comme le résumé laissait présager le film qui ne l'était finalement pas du tout? Eh bien la fin (que je ne dévoilerai pas, bien sûr) n'est pas décevante du tout et nous laisse avec des espoirs et de belles pensées plein la tête.




Le film m'a profondément touchée et marquée, alors hier quand j'ai en lu un peu plus à propos de lui, je me suis rendu compte avec de la surprise et plein de sentiments mélangés qu'il y avait une suite, Before Sunset (2004). Intriguée, énervée, hystérique, je suis allée lire sur ce deuxième film, avec un peu de méfiance quand même puisque les suites, parfois... Et là je me suis rendu compte que c'était avec les mêmes acteurs, avec le même réalisateur, et que le film avait reçu autant de bonnes et belles critiques que le premier. Pas question d'attendre une journée de plus! On a donc regardé le film hier soir, et j'ai eu les larmes aux yeux et le noeud dans la gorge après cinq minutes et jusqu'à la fin, où j'y tenais plus et j'ai sangloté à souhait. Je n'ai pas tant pleuré parce que c'était triste (oui, c'était touchant, c'était triste, c'était déchirant) mais plutôt parce que c'était beau, c'était juste tellement beau!




Le résumé de ce deuxième film, donc... Je ne peux pas trop en dévoiler, sinon ce serait dire la fin du premier, alors je me contenterai de cela : neuf ans plus tard, Jesse et Céline sont de nouveau réunis à Paris et cette fois, ils ont un après-midi ensemble avant que Jesse ne reparte à New York. Ce court résumé semble toujours aussi kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc. : oui, bon, on recommence le même film dans une ville différente, les suites c'est toujours moins bon, bla bla. NON! Ce deuxième film n'est pas du tout une pâle copie du premier, c'est un excellent film, aussi bon que le premier, voire meilleur encore! Les personnages sont plus vieux, ils sont plus matures aussi, ils ont compris des choses en neuf ans et ils sont tellement heureux de se retrouver. Leurs discussions sont toujours aussi vivantes, pleines d'idées et de pensées intéressantes, et ils se questionnent encore sur la vie, sur leurs choix surtout, et on sent tellement de complicité entre eux, tellement d'émotions aussi. Le contexte a changé en neuf ans, il y a de nouveaux enjeux (la question de l'environnement, entre autres), et Jesse et Céline ont toujours quelque chose à dire, une opinion à lancer, quelque chose à contredire. Cette fois, Ethan Hawke et Julie Delpy ont véritablement co-écrit les dialogues, et ça se sent. C'est encore une belle tranche de vie, un long dialogue entre un homme et une femme, mais cette fois on sent encore plus le poids du temps, celui qui a passé en neuf ans et celui qui est en train de se passer, dans ce bel après-midi à Paris. Et puis encore une fois, on se pose la question : ok, mais comment ça peut finir, cette fois!? Et, encore une fois, la fin ne déçoit pas.




En bref? Il ne faut pas se fier aux résumés ni aux apparences, car ce sont deux films absolument merveilleux, deux des plus beaux (sinon les deux plus beaux) films romantiques que j'ai vus dans ma vie. On fait difficilement moins kitsch, romantico-cucu, cliché, etc., etc.

j'écoute Edge of the Ocean de Ivy

samedi 20 novembre 2010

C'était...

Ce n'est définitivement PAS le moment d'écrire ce billet, mais je l'écris tout de même. Je reviens tout juste du cinéma et je viens de voir (ENFIN) Harry Potter and the Deathly Hallows, partie 1. J'y suis allée avec mon amoureux à qui je viens de péter une crise d'hystérie totale en courant, hurlant, gigotant, gesticulant... heureusement qu'il me trouve cute dans des moments comme ça!

Que dire, que dire? C'était... magique. C'était... c'était... c'était... c'était... (oui, je l'ai dit, ce n'est pas du tout le moment d'écrire ce billet, car je me sens hystérique, folle, bouche bée, fanatique et incohérente... oh mais attendez... les confessions d'une fangirl hystérique? peut-être que c'est en plein le moment d'écrire ce billet, finalement!) OUI! Allons-y pour tous les qualificatifs qui me tombent sur les doigts, vu que je dois laisser la place à mon fanatisme hystérique : c'était bon, beau, extraordinaire, excellent, magique, merveilleux, génial, magnifique, écoeurant, épatant, capotant, fabuleux, AJOUTER ICI EN LETTRES MAJUSCULES LE MEILLEUR QUALIFICATIF  DU MONDE.


Ouf. Oui, rien de nouveau, c'est toujours comme ça quand je sors d'un film de Harry Potter... mais celui-là, il était... particulier. J'avais lu les critiques cet après-midi qui disaient que le film était le meilleur de la saga jusqu'à maintenant (mieux que POA, même) et mes attentes étaient hautes, très hautes, immensément hautes. EH BIEN! Le film ne m'a pas déçue, pas du tout, au contraire! Il m'a surprise, il m'a fait rire, il m'a donné les larmes aux yeux (à ma grande surprise, je n'ai pas pleuré, quoique la mort de Dobby m'a gravement secouée!), il m'a donné des frissons, il m'a inspirée! Bref, c'était un merveilleux moment, et ce malgré les mangeux de pop corn, les chuchoteux chroniques et le gars à côté de moi qui prenait trop de place, parlait trop fort, riait à des moments inopportuns et pitonait sur son cellulaire tout le long de la séance! C'était... wow.

Bon, entrons dans les commentaires plus cohérents, maintenant que l'hystérie du début est (presque) passée. Le film était superbe parce qu'il suivait de très, très près l'intrigue du roman. Je pense que c'est le film le plus fidèle de toute la saga, ou alors c'est moi qui ai oublié la moitié du livre. Le rythme était très bon, l'action fusait de toute part, c'était... oui, j'ai le mot, c'était ÉPIQUE! L'action, les effets spéciaux, les émotions, tout y était! Oh, et les acteurs? Ils ont tellement évolué depuis le premier film! Je les ai trouvés absolument merveilleux, et je parle surtout des trois principaux. Daniel Radcliffe ne m'avait jamais impressionnée tant que ça, mais j'ai trouvé pour ce film qu'il n'aurait pas pu faire mieux. Emma Watson était ravissante et absolument touchante. J'avais peur qu'elle en mette trop (dans le roman, j'avais eu l'impression qu'Hermione pleurait tout le temps, c'était lourd), mais pas du tout. Elle était parfaite! Et que dire de Rupert Grint? Wow. Jusqu'à maintenant, il avait été bon pour faire ses expressions faciales hilarantes, ses répliques un peu stupides, mais cette fois! Il m'a vraiment épatée quand il était fâché, quand il engueulait Harry. Franchement, je l'avoue, je ne m'y attendais pas. Je l'avais sous-estimé, et beaucoup!


Je pense aussi que c'est le film de HP avec le plus de bonnes répliques. Pas qu'il n'y en avait pas dans les autres, mais franchement ici ça fusait! Le scénariste s'est donné à fond pour les dialogues, parce que j'ai ri à plusieurs reprises tout au long du film. La scène où on raconte le conte des trois frères était absolument magnifique, j'ai adoré le jeu des ombres. C'était très bien fait, et fascinant à regarder. Mais franchement, ma scène préférée, et de loin, celle qui m'a fait le plus chaud au coeur : Harry qui danse avec Hermione. Wow... elle n'était pas dans le livre, et c'était un ajout très bien pensé, en fait je ne trouve pas les mots pour la décrire tellement elle m'a touchée. La pauvre Hermione qui déprime dans son coin, puis Harry qui lui prend les mains et se met à se déhancher pour lui redonner la sourire... c'était tellement beau, une magnifique preuve d'amitié, je ne sais pas quoi dire d'autre! Je n'ai jamais autant aimé Harry que dans cette scène, et Hermione était une fois de plus magnifique. En plus, la musique était parfaite. Quelle belle scène! Un bijou de scène!

Sinon, le film était très sombre, mais ce n'est pas du tout un défaut. J'ai beaucoup apprécié le fait que c'était aussi sombre que dans le livre. Les cadavres s'accumulent, le fascisme est à son paroxysme, l'atmosphère est au doute, à la fuite, à la trahison. Et que dire d'Hermione qui se fait torturer! Oh, mon dieu! C'était horrible (dans le bon sens du terme), ça donnait des frissons, mon dieu! Et pourtant, comme je l'ai dit, ça n'a pas empêché le scénariste de concocter de superbes répliques et de beaux moments très drôles (comme la scène du cambriolage... à la fois terrifiante (à cause des Mangemorts qui rappellent les nazis) et hilarante!)


Et puis bien sûr, je ne peux pas vous laisser sans dire un mot sur Draco! J'ai été sous le choc de voir la scène du manoir à la fin, j'étais certaine que le film se terminait quand le trio était capturé... Je n'ai pas été déçue de Draco ni de Tom Felton (il m'avait déjà conquise dans HBP). J'ai particulièrement apprécié le fait que ce soit exactement comme dans le livre : Draco hésite, il est un peu torturé, il ne veut pas trahir Harry et en même temps s'il le fait, tout sera pardonné... (il faut dire que j'ai aussi apprécié le fait que leurs visages se touchent pratiquement quand Draco observe Harry...)

En résumé? WOW. Je ne sais pas si j'ai finalement réussi à être à peu près cohérente, mais j'avais besoin d'écrire et de partager toutes mes émotions dès maintenant, sur le coup! Je sais déjà que je vais retourner le voir, non seulement parce que je l'ai adoré, mais surtout parce que je vais l'apprécier encore plus après l'avoir assimilé une première fois. Je n'ai aucun commentaire négatif à faire, parce que tout ce que je pourrais dire de négatif, je peux également le reprocher au livre (on ne voit pas assez les autres personnages, on ne voit pas du tout Poudlard, c'est un peu long quand ils se demandent quoi faire dans la forêt sans indices, etc.) Et si on peut le reprocher au livre, on ne peut pas le reprocher au film : le film était fidèle au livre, et c'est le but!

Sur ce, je peux seulement ajouter : j'aime, j'adore, je vénère Harry Pote Pote et J. K. Rowling!

mercredi 17 novembre 2010

Quand l'attente est insoutenable...

Ah là là! Plus que deux dodos avant Harry Potter and the Deathly Hallows, partie 1! On dirait que ça fait des siècles que j'attends! Hier j'ai regardé HBP pour la millième fois pour me faire patienter, mais ça m'a simplement donné plus envie de voir DH, et vite!

En fait, mon sentiment en ce moment est très bizarre. D'un côté, j'ai l'impression d'avoir attendu le film depuis des siècles et MON DIEU qu'il est GRAND TEMPS qu'il sorte! Et d'un autre, il me semble qu'il n'y a pas si longtemps il me restait encore 180 dodos à passer, et je n'arrive pas à croire que dans deux jours, ENFIN, ce sera vrai!

Bon, allez, faisons-nous plaisir :



Si je survis, je vous reviens avec mes commentaires après vendredi (ou plutôt mes OH MY GOD et OH MON DIEU et J'EN REVIENS PAS à n'en plus finir... je me connais, quand il est question de Harry Pote Pote!) (Il est d'ailleurs possible d'évaluer mon niveau d'hystérie en comptant le nombre hallucinant de points d'exclamations dans ce billet.)

Tous en choeur : VIVE HARRY!!!

J'écoute Forever Young d'Alphaville

lundi 8 novembre 2010

Un petit paradis

Je vous avais promis 3 billets sur mon voyage à Cuba : voici le premier!

Comme je l’ai dit avant mon départ, l’amoureux et moi avons passé une semaine, forfait tout inclus, à l’hôtel Melia Las Dunas à Cayo Santa Maria du 23 au 30 octobre. C’est un hôtel classé 4 étoiles et demie, qui normalement est assez cher. Étant donné que nous voyagions en basse saison (fin de la saison des ouragans!), le prix était très abordable, et on a donc eu les moyens de se payer un peu de luxe! Selon l’expérience et les connaissances de mon chéri, qui est déjà allé au Melia Cayo Guillermo (à Cayo Guillermo, ô surprise) et a fait beaucoup de recherches sur Cuba, les Melia sont de très bons hôtels, et pour le Las Dunas c’était particulièrement vrai!

Donc, en gros, pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la formule tout inclus, et bien le nom le dit : tout est inclus. Le vol, l’hôtel, la nourriture à volonté, l’alcool à volonté, les spectacles le soir, la plage, le soleil, tout tout tout! (Enfin, sauf le pourboire, et bien sûr il existe des touristes effrontés pour qui c’est inclus et qui ne donnent pas une cenne). On peut aussi faire des excursions à l’extérieur de l’hôtel pour visiter des villes, faire une croisière en catamaran, faire du jeep dans la campagne cubaine, etc. ce qui n’est bien sûr pas inclus. Mais bon, la formule est très bien pour relaxer, déstresser, prendre du bon temps… et une semaine, c’est la durée parfaite à mon avis (pour avoir aussi expérimenter deux semaines en avril à Varadero).

Bon, sinon, qu’est-ce qui faisait du Melia Las Dunas un petit paradis? À peu près tout. À commencer par la mer, d’un turquoise absolument magnifique.


La plage était très belle aussi, quoique pas aussi large que ce à quoi je m’attendais. Étant donné la basse saison, il n’y avait pas énormément de monde sur la plage, ce qui fait qu’à toute heure de la journée on pouvait trouver des chaises et des palapas libres. En haute saison, c’est sûrement différent, mais en octobre c’était parfait.  Nous avions de l’espace et de l’intimité à souhait!

Le plus génial à propos de la mer, c’était les vagues. Personnellement, j’adore les vagues, les grosses vagues! J’en ai connu des énormes (tellement énormes qu’à un moment donné, la plage a été fermée par mesure de sécurité) en Virginie à l’été 2009, et c’était absolument merveilleux de se jeter dedans (surtout avec une planche pour du bodyboarding très amateur). Mon amoureux, lui, n’avait connu que la mer très calme à Cuba et disait qu’il n’aimait pas les vagues… eh bien il s’était trompé! Il y en avait, de la vague, à Cayo Santa Maria, et il a adoré autant que moi! On se jetait dedans à bras ouverts, le sel dans les yeux, l’eau dans la bouche et les poissons sur nos pieds! C’était extraordinaire. Je ne sais pas si c’est toujours comme ça là-bas ou si nous avons seulement été chanceux, mais j’en suis heureuse.





Sur le site de l’hôtel, tout contribuait aussi à en faire un beau petit paradis. Le décor de l’ensemble de l’hôtel était superbe.



La végétation était magnifique, luxuriante. En se promenant dans les sentiers, on voyait à peine les bâtiments autour, on avait l’impression d’être au cœur de la jungle (j’exagère à peine :P). En plus, ça donnait l’impression d’avoir de l’intimité en plus d’être très agréable pour les yeux.



La chambre était aussi très bien. Spacieuse, jolie, avec lit king (!) et un air climatisé pas bruyant du tout et surtout pas trop froid.


Le Melia Las Dunas est divisé en deux sections : une section familiale, une section pour adultes. Nous étions bien contents d’être dans la section pour adultes… La piscine était tranquille, pas de cris ni de pleurs d’enfants le matin… bref, le paradis quoi! :P



Mais ce qui rend vraiment le Melia Las Dunas paradisiaque, c’est le personnel qui y travaille. Tout le monde (serveurs, femmes de chambre, jardiniers, réceptionnistes, etc.) est sympathique, souriant et serviable (même avec certains touristes absolument bêtes et hautains). Surtout, on n’avait pas du tout l’impression qu’ils étaient gentils pour avoir du pourboire. Ils avaient l’air sincères et nous traitaient de la même façon, qu’on donne un peu, beaucoup ou pas du tout de pourboire. C’est même arrivé à quelques reprises qu’un serveur reparte avant d’avoir même regardé le peso qu’on lui tendait! Il y avait un jardinier sur le chemin qu’on empruntait tous les matins pour se rendre au buffet qui nous offrait chaque jour une fleur ou une sauterelle en feuilles de palmier. On ne lui a rien donné et ça ne l’empêchait pas de nous parler chaque jour en souriant! On a aussi rencontré un serveur au buffet, Andry, qui a jasé énormément avec nous et qui nous a même donné son adresse pour qu’on corresponde un peu avec lui. Il a insisté pour qu’on revienne l’année prochaine avec notre famille et il a dit qu’il nous inviterait chez lui lors de sa seule et unique journée de congé… wow!

La femme de chambre avait un talent certain pour le pliage des serviettes :)


 Il y avait aussi les drinks, qui étaient plus qu’excellents au lobby bar.


Et les spectacles, souvent hauts en couleurs!


Et la dernière chose et non la moindre… LES ANIMAUX!!! Il y avait des chats errants partout, tous plus mignons les uns que les autres!




Et aussi des lézards, tout plein de lézards!


Wow :)

Voilà, je crois que j’ai fait le tour de ce billet… Les deux prochains billets concernant Cuba devraient porter sur la nourriture (oui, ça mérite d’en faire un billet à part) et sur l’excursion qu’on a faite à Santa Clara et Remedios. C’est possible qu’il y ait d’autres billets entre temps parce que je suis en train d’en préparer quelques uns sur d’autres sujets. 

À l’arvoyure !

J'écoute Untitled 8 de Sigur Ros

lundi 1 novembre 2010

De retour... bronzée et énergisée!

Je suis de retour! Eh oui, déjà finies, les vacances!

Mais je ne m'en plains pas. J'ai passé une semaine extraordinaire, j'en ai bien profité, et elle n'a pas passé trop vite. En plus, Richard est resté bien, bien loin de nous... du beau temps mur à mur, avec quelques averses qui ne nous ont pas dérangés du tout. On a été tellement chanceux : chaque fois qu'il a plu, on était en train de manger, de prendre un drink ou de profiter de l'ombre sous un immense palapa à la piscine qui nous empêchait de recevoir une seule goutte d'eau. Bref, ça ne nous est jamais arrivé d'avoir à fuir la pluie!

J'ai plein de choses à raconter, mais je n'ai pas envie de me presser pour le faire. J'ai donc l'intention d'écrire trois autres billets pour décrire chacun des aspects du voyage. Je ne sais pas quand les billets arriveront ni si j'en écrirai d'autres sur d'autres sujets entre temps, et je ne m'en fais pas avec ça. Ça viendra quand ça viendra!

Je vous laisse avec une petite photo quand même :