jeudi 11 juillet 2013

La vie sur le ranch

Je sais, je sais, je me fais attendre! Maudit que je suis pas fiable quand il est temps de mettre à jour mon blog, torieux ! Alors voici la suite tant attendue (non mais je me prends pas pour un 2 de pique moi là) de nos aventures au pays des cowboys !

Ça fait que déjà, en cette belle 2e journée de voyage, on « checkait out » de notre hôtel. Pourquoi donc ? Serions-nous déjà tannés de San Antonio ? Ben non voyons ! Ce n'était que pour mieux y retourner 2 jours plus tard... Alors on est partis à l'aventure dans la belle voiture de location avec des airs de country pleins les oreilles entrecoupés de merveilleux bouts de messe (ah, l'Amérique...) jusqu'à la petite ville de Boerne. Après être passé rapidement dans le charmant downtown, on est allés visiter le fameux Enchanted Springs Ranch... Super méga touriste à fond la caisse ! En gros, c'est carrément un set de films western. Ils ont en tourné beaucoup à cet endroit, même si moi en tant qu'inculte j'en ai vu aucun, mais de toute façon c'était la place idéale pour prendre tout un tapon de photos quétaines dans le décor ! Bien sûr, on n'a pas pu résisté.




On a aussi fait un petit tour de wagon pour voir des animaux (zèbres, antilopes, cerfs, autres créatures diverses)... et comme je suis un enfant de 2 ans et demi quand il est question d'animaux, eh ben j'étais ben trop de bonne humeur et j'ai pris ben trop de photos. Je vous épargne !

On a ensuite filé vers Bandera, notre arrêt pour les deux prochaines nuits. Bandera est une toute petite ville, mais qui s'est auto-déclarée la « coybow capital of the world ». L'endroit parfait pour rester dans un Dude Ranch, question de faire du cheval et de voir du paysage de la campagne ! Ce qu'on a fait, et en masse ! Notre choix s'est arrêté sur le Rancho Cortez Dude Ranch (qui est aussi une Fat Farm c'est-à-dire qu'ils ont des programmes de fitness assez intenses merci pour ceux qui veulent maigrir... pas pour nous ça LOL) et on n'a définitivement pas pentoute regretté !!! at all !!

Avant d'en arriver au ranch, quand même, arrêt au centre-ville pour le dîner... On a mangé au OST restaurant, où on a goûté au fameux chicken fried steak, typique de la région... En gros, c'est comme du poulet frit, mais c'est du steak à la place du poulet. C'est servi avec une sauce étrange qu'ils appellent « cream gravy »... ça a la texture d'une sauce brune, mais la couleur d'une sauce à la crème, et le goût... je ne sais pas le goût, mais c'est bon ! On a pris la version « normal » et regardez-moi la grosseur ! Il y avait aussi une version « texas-size » que Jérôme a failli prendre... une chance qu'il n'a pas fait son gourmand !


Laissez-moi vous dire qu'on avait plus faim après ça ! Même pas pour un dessert !

Ensuite, direction le Rancho Cortez. Le ranch en tant que tel était vraiment superbe. C'était très reculé dans le fin fond du bois (le soir, la noirceur totale et les étoiles, ouf... de toute beauté), avec de grands espaces dans les collines et la forêt et, bien sûr, des animaux (surtout des chevaux vous vous en doutez bien!). Tous les bâtiments étaient rustiques, y compris notre chambre vraiment charmante tout en bois. Sur place on avait accès à une jolie piscine, un spa, une salle de jeux (ouf que je suis bonne au babyfoot... mais c'est rien comparé au tennis ! SIMONAQUE!!!), des sentiers dans le bois, etc. On avait droit à, au minimum, une ride de cheval par jour et tous les repas étaient compris. La cuisinière, Shannon, était hallucinante ! Non seulement ses repas étaient excellents, mais en plus elle était toute attentionnée comme une grand-maman avec ses biscuits aux pépites de chocolat tout droit sortis du four ! Miam ! Et le wrangler, Alex, qui s'occupait de nous amener à cheval, était super. Natif de la place, avec son accent texan et son attitude fermière, c'était un délice juste de l'écouter parler ! Il travaille sur le ranch 7 jours sur 7, de 7h le matin jusqu'à minimum 19h, voir 20-21h le soir... et ce n'est pas le propriétaire, juste un wrangler. C'était donc facile de pardonner son air fatigué le soir venu ! Simonaque !

Grâce à lui, on s'est amusés comme des petits fous sur le ranch. Balades à cheval, mais aussi visite des longhorns assis dans la boîte de son pickup pour aller les nourrir, il nous a aussi montré comment lancer le lasso pour attraper un taureau (hahahahaha quel moment mémorable de voir Jérôme en train d'essayer de faire tourner la corde avant de la lancer sans s'emmêler dedans...), et puis après ma demande spéciale pour faire du galop il nous a laissé en faire à notre guise dans l'enclos !!! J'ai eu mal au dos, aux bras, au cou, aux jambes, aux genoux, aux abdos, et j'en passe pendant au moins deux jours après, mais je n'ai jamais autant trippé de ma vie que pendant que je trottais/galopais par-ci par-là en ayant le contrôle total sur la direction et la vitesse de mon cheval ! (bon ok contrôle TOTAL en théorie seulement... c'est vrai que des fois j'ai tendance à me laisser mener par mon tit chien de 7 livres alors imaginez un cheval hein...)

Alors voici quelques photos. Notre chambre rustique :


À cheval :




Dans la boîte du pickup :


Avec les longhorns :



Des cactus... outch !


Des animaux ! (dont les ânes, qui nous ont fidèlement réveillés chaque matin...)



Ah, c'était tellement trippant le ranch ! Et le soir venu, Alex faisait un feu de camp et on jasait tout autour du feu avec les participants de la Fat Farm et les autres invités du ranch. Le premier soir, il y avait beaucoup de monde autour du feu, on a mangé des s'mores et on a admiré les étoiles... Le deuxième soir, l'amoureux et moi on a décidé d'aller « en ville » (étant donné la grosseur de Bandera, j'ai du mal à ne pas mettre de guillemets) dans un bar de la place, The 11th Street Cowboy Bar... OH MY GOD !!! Au début, on s'est fait accoster par une bande de Canadiens qui écoutaient le hockey et qui voulaient qu'on se joignent à eux... on l'a fait pour ne pas être bêtes, mais vraiment, écouter le hockey en voyage quand t'es dans un bar où il y a trois musiciens live qui jouent du country presque juste pour toi ????? On est restés juste assez longtemps avec les Canadiens pour ne pas manquer de respect, puis on a filé vers la partie du bar où les musiciens étaient. C'était tellement intime comme petit spectacle qu'on était carrément assis à la même table que l'un d'eux ! Ça a été l'un des moments forts du voyage. Avec de la bière texane, une serveuse super sympathique et 3 cowboys qui jouent de la guitare et te font la conversation entre les tounes, que demander de mieux ???? (... un bisou!)


Et puis après ces deux belles journées au ranch, il a fallu faire une tournée d'au revoir avant de repartir... ça a été triste, même si on avait envie de continuer notre aventure ailleurs. Les gens du ranch étaient super, mais aussi les invités, entre autres deux Canadiens (un homme et sa fille) avec qui on a partagé de beaux moments tout au long de notre séjour. Il faut bien dire byebye et passer à autre chose...

Byebye Shannon !


Byebye Alex !


Bon et là je viens de me rendre compte que je ne vous avais pas encore parlé de Lacey !!!!! Je ne comprends pas comment c'est possible. Lacey, le chien du ranch, avec qui j'ai eu tellement de moments de bonheur ! Une image vaut mille mots, alors je me tais et je vous laisse avec l'équivalent de 2000 mots :


lundi 20 mai 2013

Howdy Cowboy !

Howdy à tous ! L'amoureux et moi, on revient d'un voyage d'une semaine au Texas, plus précisément à San Antonio et dans les environs. Ça faisait plus d'un an qu'on n'avait pas voyagé en avion, et je n'ai pas de mots pour décrire à quel point l'excitation était immense ! On a compté les dodos par-ci, les jours de travail par-là, on a cassé les oreilles à tout le monde autour de nous et on a écouté de la musique country à n'en plus finir !

« Pourquoi le Texas ? » Ça, c'est la maudite question fatigante que tout le monde nous a posée à chaque fois qu'on parlait de notre destination ! C'est frustrant, comme question. Si j'avais dit « hey, je m'en vais en Floride ! », y'a personne qui m'aurait dit « mais pourquoi la Floride ? ». Alors à la question : « pourquoi le Texas ? », moi je réponds : « ben pourquoi pas !? » Hihaaaaa !

Les cowboys, la bouffe tex-mex, le country, la chaleur, l'influence mexicaine, l'espagnol sur toutes les lèvres, les chevaux, les paysages, l'accent, que de bonnes raisons d'aller au Texas ! (ok je sais moi qui voulais dire « pfff arrêtez donc de me demander pourquoi » sans répondre à la question, j'y ai répondu quand même... c'était plus fort que moi!)

La première chose que je voudrais dire à propos du Texas, c'est que l'amoureux et moi, on a été vraiment, mais alors là vraiment étonnés par la gentillesse des gens. On entend bien des choses sur les Texans. On n'a qu'à penser à Bush pour que tous les préjugés nous viennent en tête (les Texans sont racistes, fermés sur eux-mêmes, arriérés, homophobes, pour la peine de mort, pour le port d'armes, pro-guerre et j'en passe) ou encore à un film comme Super Size Me où le fameux « Everything is bigger in Texas ! » prend tout son sens (ils sont obèses et ignorants, ces Texans !). Je ne suis pas en train de dire que tout ça est faux, loin de là. On a vu tellement de souvenirs décorés de déclarations douteuses (à se demander... non mais... est-ce que c'est sérieux ou c'est auto-dérisoire ??) et on a aussi eu droit à un toast dans un bar de la part d'un Texan qui tenait à remercier le Canada pour son support dans la guerre en Afghanistan. Mais il reste que, malgré cette mentalité qui oui sans doute est bien répandue, les gens sont accueillants et genuinely gentils. Ce ne sont pas des mauvaises personnes. Je l'avoue, en entrant dans un petit village texan, je croyais qu'on me regarderait de travers, comme l'étrangère qui n'a pas sa place et qui dérange leur petite vie tranquille. Au contraire ! Tout le monde, mais alors là tout le monde, même le gars assis sur son banc à fumer sa cigarette qui n'a pas l'air de se préoccuper des gens nous saluait, nous souriait, nous levait même son chapeau ! La dernière fois que j'avais eu un sentiment semblable, c'était à San Francisco, et à San Francisco, les gens étaient merveilleux (et tout le reste aussi, mais ça, ce sera pour une autre fois!)

Bon, alors là, je vais vous raconter notre voyage parce que j'ai décidé que j'avais envie de partager tout ça ! On va y aller journée par journée, sinon ce sera trop long et je ne finirai jamais ce post. On est donc partis de Rimouski vendredi, le 10 mai, et on s'est rendus à Montréal pour notre vol du lendemain, qui partait à 7h35 le matin. Un beau petit lever à 3h45 AM, on aime ça en bazwell ! On est partis à l'heure et arrivés à l'heure aussi à San Antonio, après une escale à Dallas. Tout s'est bien passé, mais on a eu toutes les misères du monde sur l'autoroute avec la voiture de location ! Chéri voulait absolument faire une halte au North Star Mall, un centre commercial où se trouvent, devant, deux immenses bottes de cowboy... On a réussi à se rendre, mais avec les milliers de voies sur l'autoroute et les routes autour, le GPS ne savait plus sur quelle voie on était et c'était en plus en plein samedi, et vous ne pouvez pas imaginer combien de gens ont décidé d'aller magasiner cette journée-là ! Après avoir tourné en rond, rebroussé chemin, abusé des « turnaround », fait surchauffé le GPS et bravé les autos du parking qui roulaient dans tous les sens sans faire leur stop, on a fini par prendre une photo des fameuses bottes !


On a également eu un peu de misère à trouver notre hôtel, qui pourtant était juste à la sortie de l'autoroute. Je pense que nos yeux et notre tête étaient légèrement troublés par le manque de sommeil, l'excitation et la chaleur ! On a finalement atteint notre destination, le St. Anthony Riverwalk... super bel hôtel où on est restés seulement une nuit. Mais la madame était ben contente !

Notre chambre :


L'hôtel :



Début de l'exploration de San Antonio ! On est tout de suite allés sur la Riverwalk, le coin le plus enchanteur (et touristique) de la ville. En gros, c'est une promenade pavée qui suit la rivière pendant plusieurs milles. On y trouves restaurants, boutiques, petits ponts cutes, bateaux-taxi et bateaux-touristes et, surtout, ben du monde, surtout un samedi ! Mais tout de suite, on est tombés sous le charme et on a pris à peu près la moitié des photos du voyage au complet en une heure en lâchant des « oh » et des « ah ! » et des « mais c'est ben beau » à tout bout de champ. On est comme ça, nous autres.




On s'est bien sûr acheté chacun un chapeau de cowboy. Non mais, on est touristes ou on l'est pas, hein ! Et puis on ne l'a pas regretté, même pas besoin de se peigner le matin, on met le chapeau et hop ! Ça fait des belles photos ça mon ami ! Et puis c'était priceless de porter ça dans l'avion au retour...

On a choisi de souper au restaurant « Republic of Texas », qui, on l'avoue, était sans doute un peu attrape-touristes, mais c'était sur le bord de la rivière, sur la terrasse, et on n'a pas pu résister. De toute façon, on n'a pas regretté : c'était excellent. De la bonne bouffe tex-mex arrosée d'un margarita géant (because everything is bigger in Texas). Miam.




On a continué d'errer par la suite, on a vu le fameux Alamo (et on s'est mis à chanter la chanson « Bailamos » d'Enrique Iglesias en changeant le « Bailamos » pour « Alamo »... oui oui, on est brillants comme ça, et maintenant plus capable de voir ne serait-ce qu'une photo de l'Alamo sans m'exclamer Alamooooooooooo !) et j'ai mangé une crème glacée de trop. Berk. Comme toujours, on change pas hein !


On a aussi revu la Riverwalk de soir !



Ce fut une belle première journée au Texas, suivie d'un gros dodo bien mérité ! Tiens toé !

mardi 2 avril 2013

Un an plus tard !

Étais-je morte ? Suis-je de retour d'entre les morts ?

...

Eille le monde virerait tu fou en maudit si je disais oui ! :P

Bon, bon, bon. Ce matin, je me suis dit : eille, ça fait un méchant bout que j'ai pas écrit sur mon blog. Tiens, je vais aller voir ! Eh bien oui mets-en ça faisait un méchant bout. Plus d'un an ! On va célébrer ça avec un post ! Pourquoi pas !

Bon, bon, bon !

Alors de quoi pourrais-je bien parler ? Il s'en passe des affaires en un an ! Je deviens fan de ben des affaires en un an, surtout ! Fangirl hystérique que je suis ! Par où commencer ?

Ah, c'est décourageant tout ça hein ! C'est pour ça qu'il faut pas attendre un an avant de reposter. Dah !

Tiens, je sais. On va faire un résumé des événements majeurs dans ma vie, qui n'incluent pas les millions d'affaires dont je suis devenue fan. Ok ?

J'ai acheté une maison avec mon chum, j'ai emménagé dedans (je l'ai même décorée!), j'ai changé de job, je suis allée en Floride et à Halifax en plus de préparer 40 voyages imaginaires dans ma tête, j'ai engraissé de 25 livres (ben oui ! mon médecin a dit : wo, là!), j'ai trop mangé, j'ai pas fait assez d'exercices, j'ai essayé d'apprendre l'allemand, j'ai arrêté d'apprendre l'allemand, j'ai réessayé d'apprendre l'allemand, j'ai arrêté d'apprendre l'allemand, j'ai décidé de me botter le cul pour de vrai de vrai et d'apprendre l'allemand, j'ai pensé à apprendre l'espagnol, j'ai décidé d'attendre avant d'apprendre l'espagnol, je vais au Texas en mai, sûrement à l'Île du Prince Edouard en août et à Las Vegas en septembre, pis à part de ça, pas grand-chose de nouveau !

C'est pas mal ça. Sinon, si on veut parler des millions d'affaires dont je suis devenue fan...Bon, mettons les plus importants : The Hunger Games, Game of Thrones, The Perks of Being a Wallflower, Jennifer Lawrence, Desperate Housewives ! J'ai aussi commencé à regarder Suburgatory dans l'avion en revenant de Daytona, et puis sans être fan finie, j'ai quand même continué à regarder la série. C'est stupide, mais c'est drôle !

Là, j'ai hâte de voir la suite de True Blood, mais aussi de Dexter, et de Games of Thrones mais juste quand je vais avoir fini de lire les 3 premiers livres au moins, aussi je me demande comment ils vont faire pour faire une neuvième saison de How I Met Your Mother quand c'est bien clair qu'il va rencontrer la mère à la fin de cette saison-ci, j'espère que personne (surtout pas Ryan) ne va mourir à la fin de la saison de Castle et je m'ennuie de Battlestar Galactica. Tiens, un bon résumé rapide !!!!

Ah, et j'ai vu le dernier Twilight. Kill me now. À chaque fois que j'en vois un, je me dis que c'était le pire. Mais là, celui-là, avec l'avant-dernier, il bat des records. L'avant-dernier était sans doute le plus insignifiant, mais celui-là, parce que c'était le dernier, je l'avoue, je m'étais fait quelques petites illusions, me disant que ça pouvait pas être SI poche que ça, qu'il y aurait un peu d'action quand même, qu'on allait avoir droit à une finale un tant soi peu intéressante... mais non. Pouf. Pif. Flop.

Pourquoi y'a plus de nouveau Harry Potter, hein ? Pourquoi ? Pourquoi !?

Pour finir : les cheveux d'Emma Watson ont recommencé à pousser !!! Non mais on est tu heureux rien qu'un peu hein !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 24 février 2012

I *heart* sci-fi !

Je n’ai jamais été particulièrement attirée par la science-fiction. Bien sûr, il y a des films que j’ai bien aimés quand je les ai vus, du genre Minority Report ou Terminator (surtout le deuxième, quel film!) Mais de manière générale, quand un film ou une série télé est classé « science-fiction », à moins d’un acteur que j’adore, d’une histoire extraordinaire ou d’un classique-intemporel-qu’il-faut-absolument-voir-sinon-on-ne-connaît-rien, je ne saute pas dessus avec la bave qui coule.

Mais mon amoureux, lui, sans être un fan fini de science-fiction, est un grand fervent de plusieurs séries télé de ce genre. Alors il a décidé d’essayer de me convertir, en commençant, pourquoi pas, avec Firefly. Quelle excellente idée, vu que c’est fait par Joss Whedon, le dieu vivant de la télévision !

Et puis tout de suite, je suis tombée amoureuse. Des personnages, de l’histoire, des enjeux, de la mythologie, même de la façon de parler des personnages avec leur « garochage » de mots chinois par-ci, par-là. Ça fait un trop long moment que j’ai vu la série pour en parler en détails, mais tout ce dont je me souviens, c’est que c’était excellent, et retiré des ondes beaucoup trop rapidement. Depuis que c’est fini, les fans s’énervent et protestent à toutes les occasions pour revoir Mal, Inara, Kaylee et compagnie ! Heureusement, le film, Serenity, a su répondre à nos questions et a fait un peu mieux passer l’annulation trop injuste de la série. 


Pourquoi ai-je autant adoré Firefly? Pour l’histoire, bien sûr, mais surtout pour les personnages. Quand je lis un livre, quand je regarde un film, quand je suis une série télé, ce qu’il me faut, ce sont des personnages intéressants. Donnez-moi l’histoire la plus géniale et originale du monde, mais fourrez-y des personnages unidimensionnels sans personnalité ni ambition, et vous me perdez. Souvent, du moins j’en avais l’impression, les personnages ne sont pas la plus grande force des séries ou des films de science-fiction. Mais dans Firefly, ils le sont…

… et c’est la même chose pour Battlestar Galactica. Battlestar Galactica, la deuxième série de science-fiction que mon chéri m’a fait découvrir, en me précisant « c’est le Lost de la science-fiction ». Et il avait raison ! Comme pour Lost, à chaque fin d’épisode tu te retrouves à crier « mais c’est trop bon !!!! je veux la suiiiiiiite !!!!!!!! ». Et les personnages, les personnages !!! Une multitude de personnages tous plus attachants, originaux, intrigants les uns que les autres !


Bon, retrouvons notre voix objective ici ! Il faut que je fasse un résumé de la série, car si je peux pousser une seule personne à jeter un œil au premier épisode, ma mission sera accomplie ! Je tiens à spécifier que je parle de la série qui a commencé en 2004, et non de celle de 1978. Je n’ai jamais vu la série originale (peut-être un jour?)

L’épisode pilote, qui est en fait une mini-série (2003) prologue à la véritable série, est absolument extraordinaire. Un peu mélangeant peut-être, parce qu’il introduit énormément de personnages d’un seul coup, mais tellement intrigant et bourré d’action qu’on ne peut pas ne pas l’adopter dès la première écoute. Alors voilà. La race humaine est établie sur douze planètes, qu’on appelle les douze colonies. Les humains ont inventé des machines, les Cylons, pour être leurs esclaves. Mais les Cylons ont évolué et se sont rebellés contre les humains, enclenchant une guerre sans merci qui a pris fin il y a plusieurs années (40, si ma mémoire est bonne) par un traité : humains et Cylons vivent désormais séparés, les Cylons s’étant réfugiés on ne sait où dans l’espace, et les humains continuent de vivre sur leurs douze planètes, sans être dérangés par les Cylons. Quand la série commence, il y a plus de 10 ans que personne n’a plus entendu parlé des Cylons.

Mais voilà qu’ils reviennent, et ils ont encore évolué : désormais, ils ont l’apparence d’êtres humains. Ce qui rend leur tâche bien plus facile quand vient le moment d’infiltrer la race humaine en n’ayant qu’un but en tête : l’anéantir. La mini-série commence par cette attaque horrifiante des Cylons : les douze colonies sont assaillies de bombes nucléaires et totalement détruites. Il ne reste plus que 50 000 survivants humains, qui sont obligés de fuir loin de leur monde pour échapper à la menace cylone (cylonne??)

Je relis mon résumé et je me rends compte qu’il ne révèle absolument rien de la beauté et l’intelligence de cette série. Bien sûr, les personnages principaux sont des militaires à bord du vaisseau Battlestar Galactica qui doivent protéger le reste de la flotte, les civils dans les autres vaisseaux tout autour. Et bien sûr, la série est ponctuée de batailles galactiques entre robots et êtres humains. Mais ce n’est pas que ça, ce n’est pas qu’une suite de batailles monotones et sans émotions. Les personnages sont très loin de n’être que des militaires sans personnalité. Chacun d’eux a une histoire, un passé, des émotions poignantes et des déchirements intérieurs. Chacun d’eux a perdu des amis, de la famille, des personnes chères dans la destruction des douze colonies. Chacun d’eux a peur et s’inquiète, mais chacun d’eux doit aller de l’avant si l’humanité a une chance de survivre. 

Leur quête, justement, pour assurer la survie de l’humanité, est de trouver la légendaire planète Terre (oui, oui, la Terre), là où, selon les écritures religieuses, se serait établie la « treizième colonie » (nous!!), il y a de cela des milliers d’années. Certains y croient, d’autres pensent que ce n’est qu’une invention, mais la Terre devient le seul espoir de tout le restant de cette humanité déchirée : un nouveau monde, où tout recommencer. Mais leur voyage n’a rien de facile : les Cylons, bien déterminés à voir la race humaine disparaître, les pourchassent ; certains se sont même glissés à l’intérieur du Galactica, incognito maintenant qu’ils se cachent sous une apparence humaine. 

Si je trouve cette série si merveilleuse, c’est en grande partie à cause des personnages, mais également en raison de la richesse de l’histoire et de la quantité d’intrigues et de rebondissements (qui me font penser à Lost). On y parle de religion, de destin, de bien et de mal. Les humains ont joué les dieux en créant la vie, et maintenant ils doivent apprendre à vivre avec leurs choix et les conséquences de leurs choix. Les remises en question sont nombreuses, les questionnements existentiels aussi : à qui la faute, humains qui ont créé les Cylons et les ont réduits en esclavage, ou les Cylons qui ont détruit l’humanité ? Est-ce que l’humanité, rongé par la jalousie, la vengeance, la rage et la peur, mérite vraiment d’être sauvée ? Qu'est-ce qui rend humain un humain ? Parce que certains Cylons ne savent même pas qu'ils sont des machines, ils ont été programmés pour croire qu'ils étaient humains. Ils n'ont pas que l'apparence humaine, ils ont également les pensées, les sentiments, les envies et les peurs. Doit-on les détruire sous prétexte qu'ils sont des machines, même s'ils fonctionnent exactement comme des êtres humains ? On aborde alors le thème que j’adore et qui se retrouve notamment dans une série comme True Blood : la peur de l’inconnu et de « l’autre », représenté dans True Blood par les vampires et dans Battlestar Galactica par les Cylons. Car s’ils sont les ennemis à détruire à tout prix au début de la série, bien des choses changent au fil des épisodes. Certains modèles de Cylons (car il n’y a que douze modèles humains différents) sont plus attachants, certains regrettent certains gestes posés, certains se croient humains, et d’autres bien sûr développent des relations solides avec certains êtres humains (comme le modèle numéro 6 et le scientifique Gaius Baltar, qu'on voit dans l'image qui suit). Et alors la flotte se retrouve déchirée : doit-on pardonner à l’ennemi qui a détruit toute une civilisation, ou exercer notre vengeance à tout prix ? 


Je ne sais pas si tout mon blabla a du sens, mais il vient du fond du cœur. Cette série est tout simplement exceptionnelle, et jamais plus je ne m’empêcherai de regarder quelque chose sous prétexte que ce quelque chose se retrouve dans la section « science-fiction ». I *heart* science-fiction now !

Je vous laisse avec les "opening credits" de la saison 1, où on nous explique rapidement la création et la rebellion des Cylons, suivi d'une bande-annonce de la saison 1.



mardi 2 août 2011

Un début prometteur

Depuis quelques temps, l'amoureux et moi, on se dit qu'on est dus pour une nouvelle série télé. Ces derniers jours, donc, on a fouillé le net et fait une liste des prochaines séries qu'on voudrait voir. Au top, il y avait Castle, un thriller dont le personnage principal est joué par Nathan Fillion (Mal dans Firefly et Caleb dans Buffy). Hier soir, on s'est dit : tiens, regardons un épisode !


Le premier épisode était super bien réussi ! Souvent, le premier épisode est pas génial génial, à la fin on se dit : bah, on va continuer, on verra. Mais là ! Je ne sais pas ce que la suite nous réserve (il y a présentement 3 saisons complètes, la quatrième commence à l'automne), mais le début est prometteur en barnouche !

Richard Castle (Nathan Fillion) est un écrivain très célèbre qui écrit des romans policiers. Au moment où commence le premier épisode, il vient de publier un nouveau roman dans lequel il tue le personnage principal  de sa série policière, le détective Derrick Storm. Alors qu'il a un blocage sur le prochain livre qu'il doit écrire, il se fait approcher par la police, plus particulièrement par la policière Kate Beckett, parce qu'un tueur en série a décidé de reproduire les meurtres commis dans les romans de Castle. Ce dernier se joint donc à l'équipe pour retrouver l'assassin, ce qui lui donne de l'inspiration pour ses prochains romans et l'incite à obtenir une permission spéciale pour assister l'équipe policière.

Tout de suite, dès ce premier épisode, tous les personnages sont grandement attachants. Il y a bien sûr Castle, prototype même du gars célèbre qui aime la célébrité, n'en fait qu'à sa tête et s'amuse à flirter avec tout ce qui bouge (sans le côté désagréable qui peut aller avec ce genre de personnage) ; Kate, la policière sérieuse et intelligente dont la relation avec Castle est déjà pleine de tensions ; Alexis, la fille de 15 ans de Castle qui semble très intelligente, vive d'esprit et attachée à son père ; sans oublier la mère de Castle, qui vient d'emménager avec lui et Alexis et qui, malgré son âge, semble avoir pour passe-temps favori la chasse à l'homme !


En regardant l'épisode, on a beaucoup ri et on a été très intrigués pour la suite des événements. Les dialogues, jusqu'à maintenant, sont savoureux : surtout les répliques de Castle ! J'ai bien hâte de voir d'autres épisodes.

dimanche 17 juillet 2011

La crème des conclusions

Ah !

Que ceux qui n'ont pas aimé Harry Pote Pote and the Deathly Hallows Part 2 filent droit chez le psy !

C'était, sans aucune hésitation, aucun doute et aucune exagération, le meilleur de tous les films Harry Pote Pote. Je viens de relire en diagonal la critique que j'avais faite de Harry Pote Pote and the DH #1, et en gros, tout ce que j'ai dit à ce moment-là est encore vrai pourle #2, mais en 2x plus !!! C'était merveilleux, génial, fabuleux, ÉPIQUE ! De l'action, de l'action, de l'action ! De la darketé, des émotions fortes, du déchirement, des bouleversements, de l'action, de l'action, de l'action ! Que dire des effets spéciaux ! De l'école toute bombardée ! Des personnages qui meurent ! De la grandeur de la bataille finale !


J'ai ri, j'ai (presque) pleuré, j'ai frissonné ! AH !

Bon, bon, on respire. Ouf.

Bon. Pour commencer, la qualité #1 du film : c'était fidèle au livre, fidèle comme pas possible. Je suis tellement heureuse qu'ils aient fait deux films du dernier livre, parce que les deux parties étaient fabuleusement (!) fidèles au livre. Et étant donné la perfection des livres de la reine Rowling, c'est ce qu'on recherche, hein !!!

Comme le #1, il y avait tout un tapon de bonnes répliques ! Normalement, avouons-le, ce n'est pas la force des films de Harry Pote Pote. En fait, je pense que ce n'est carrément pas la force de J. K. Rowling non plus, mais cette fois, c'était superbe ! Et la plupart du temps, les bonnes répliques ou les moments cocasses se glissaient dans les moments les plus sombres et les plus difficiles : c'est, à mon avis, l'une des grandes qualités du film, de nous faire rire aux éclats juste après avoir eu les yeux pleins d'eau et le mottons dans la gorge ! Bravo à David Yates et aux scénaristes, vraiment ! Je pense entre autres à la scène où Rusard arrive au milieu du troupeau dans la Grande Salle en criant "Élèves debout ! Élèves debout" ou Ron, dans la Salle sur Demande, quand Goyle vient de foutre le feu, qui court en hurlant avec son visage digne du film #2 dans la scène des araignées ! Ah ! Quels moments !

Chacune des scènes du film était parfaite, rien de moins. Tous les acteurs m'ont épatée, point. La tension était palpable du début à la fin, et on sentait l'intensité et le dévouement de chaque personne qui a travaillé à ce film. C'était.. oui, pourquoi pas : magique !

Je dois dire que mon coup de coeur va sans doute à Alan Rickman et au personnage de Snape. La scène de révélation où on voit ses souvenirs de Lily et qu'on apprend la vérité sur lui et ses intentions, c'était sans doute la meilleure de tout le film. Quelqu'un qui n'aurait pas lu les livres aurait peut-être eu un peu de difficulté à suivre, mais elle était tout de même parfaite. C'était si beau et si déchirant d'enfin comprendre ce personnage au double visage ! Même si je n'ai jamais douté de l'immense talent d'Alan Rickman pour l'avoir vu dans d'autres films, c'était surprenant de voir Snape éprouver tant d'émotions, de voir Snape pleurer. Et puis quelle mort atroce, pauvre Snape !!!

Et que dire du talent d'Helena Bonham Carter ? Quand elle interprétait Hermione, j'avais l'impression de voir Emma Watson déguisée. Les mêmes expressions faciales de détresse et de timidité, la même démarche incertaine... wow !!!


Ah, et il faut que je glisse un mot sur les moments où Voldemort parlait dans la tête de tous les élèves à la fois... c'était définitivement parmi les moments les plus intenses du film, j'en avais des frissons des pieds à la tête !!

Ah ! Hermione / Ron !!! La scène du baiser était parfaite, PARFAITE. Pas exactement comme dans le livre, mais c'était impossible de faire comme dans le livre étant donné qu'ils ont coupé l'histoire des elfes et la manie d'Hermione à les protéger dans tous les autres films. Mais c'était tout de même PARFAIT. L'impulsivité, l'intensité, le petit sourire gêné après ! Et la réplique de Ron qui suit, dans la Salle sur Demande, quand Goyle s'attaque à Hermione... trop bon !


Bien sûr, je ne peux pas ne pas dire un mot sur Draco... Bon, il n'était pas très présent, comme dans le livre d'ailleurs, mais chaque fois qu'il l'était, je filais droit au septième ciel ! Pourquoi ? Parce que ce qu'ils ont fait de lui, c'était parfait ! La scène dans la Salle sur Demande, quand Harry demande à Draco pourquoi il n'a rien dit à Bellatrix au manoir, c'était OH MY GOD ! Le visage de Draco, son hésitation, son envie évidente d'épargner Harry... et que dire du moment où Harry lui sauve la vie ET QU'ILS VOLENT SUR LE MÊME BALAI !!!!!!! Mon dieu, mon dieu ! J'attendais ce moment avec une telle appréhension, j'avais si peur que la scène soit coupée... mais non ! ah ! c'était parfait !

J'ai aussi beaucoup aimé le petit ajout, au moment où on pense que Harry est mort et que Voldemort demande aux survivants de se joindre aux Mangemorts, et que Narcissa demande à Draco de venir... et que Draco hésite ! C'est trop évident qu'il ne veut pas se joindre à Voldy et qu'il y va seulement pour retrouver sa famille, et fuir avec elle après ! Ah !


Je pourrais continuer comme ça éternellement, je le jure. Chaque scène était magnifique, chaque détail parfait ! Le meilleur, le meilleur de tous les Harry Pote Pote ! Je vais donc couper ça court, mais il faut que je parle d'un dernier petit point : l'épilogue. Comme tous ceux qui me connaissent le savent, j'ai détesté l'épilogue à un tel point que j'ai failli déchirer les pages du livre ! Quand j'ai relu le 7 pour une deuxième fois, je n'ai pas relu l'épilogue. Je trouve qu'il ne sert strictement à rien, sinon à brimer l'imagination des fans qui auraient voulu un autre avenir pour Harry et les autres. Cela dit, je ne savais pas si je devais ou non regarder l'épilogue du film, car c'est plus facile d'effacer de sa mémoire des mots dans un livre que des images dans un film ! Mais bon, je ne pouvais pas ne pas le regarder, la curiosité l'a emporté, et j'ai regardé... en fin de compte, j'ai été satisfaite. Bien sûr, je trouve toujours qu'il ne sert strictement à rien et que ne pas le mettre aurait été mieux, mais ils ont fait ça "short and sweet", ce que j'ai apprécié. C'était correct, pas traumatisant, et plutôt drôle en fait surtout que Harry, Ginny, Ron et Draco étaient LAIDS. (Hermione n'avait pas changé d'un poil...) Mais voilà, pour moi cette scène ne fera jamais partie de Harry Pote Pote ! Point final !

Sur ce... LONGUE VIE À HARRY POTE POTE !

vendredi 15 juillet 2011

Le grand jour

C'est le grand jour. Celui que j'attendais depuis des jours, des semaines, des mois, depuis juillet 2007 pour être exacte !

Ce soir, à 18h30, je serai assise au cinéma pour voir le dernier des derniers Harry Potter !

"Mixed feelings", c'est définitivement l'expression à employer ! Je suis excitée comme pas possible, je suis triste que ce soit la fin, j'ai hâte, je n'en peux plus d'attendre, j'ai envie de sauter jusqu'au plafond, j'ai les yeux plein d'eau rien qu'à regarder la bande-annonce, j'ai envie de crier pour exprimer ma joie, j'ai envie de pleurer parce que c'est fini, je suis fâchée que ce soit en 3D, je suis anxieuse par rapport à l'épilogue (je ne sais toujours pas si je vais fermer les yeux et boucher mes oreilles ou non...) ! Que de "mixed feelings" !

Regardons encore une fois la fameuse bande-annonce !!!!!!



AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH !

lundi 18 avril 2011

Dans moins de deux semaines...

...je serai à Munich, avec l'amoureux ! Oh là là !

Tout a passé si vite. L'hiver a filé comme l'éclair. Il n'y a pas si longtemps, c'était dans six mois... Puis dans trois, et oh mon dieu dans deux, puis un... Et maintenant, dans moins de deux semaines ! C'est incroyable !

Je suis à la fois stressée et incroyablement excitée. Stressée parce que je suis toujours stressée (!) et excitée parce que... pas besoin de commenter !

Ce sera la première fois de mon chéri en Europe (son "déviergeage", comme il aime dire). J'ai tellement hâte ! Je suis certaine qu'il va adorer son voyage (comment ne pas l'aimer, surtout que c'est moi qui l'ai organisé dans les moindres détails ?)

En plus, les deux premiers jours, à Munich, je vais revoir une de mes amies allemandes que j'ai connue à Orléans, lors de mon échange étudiant ! J'ai tellement hâte, ça fait 3 ans que je ne l'ai pas vue ! Elle sera aussi touriste que nous parce qu'elle vient du nord de l'Allemagne et n'est encore jamais allée à Munich. Ce sera génial !!!

Comme ça approche très vite, j'avais envie de partager notre itinéraire, prévu depuis un bon bout de temps déjà ! Donc on atterrira à Munich le 1ier mai, où on va dormir 4 nuits. À Munich, on a surtout prévu de visiter la ville à pied (Marienplatz et compagnie), manger des saucisses et boire de la bière ! Haha ! Sérieusement, on veux absolument essayer la Hofbräuhaus (brasserie HYPER connue) et des Biergarten ! On veut aussi visiter le musée BMW, apparemment super bien fait. À partir de Munich, on fera une journée d'excursion vers Füssen et les châteaux de Louis II de Bavière. On veut surtout voir le magnifique Neuschwanstein, le fameux château qui a inspiré Walt Disney ! Ok, je ne voulais pas mettre de photos avant d'avoir les miennes, mais le Neuschwanstein, ça vaut la peine quand même :


Hallucinant ! Mais c'est fini, les photos ! Alors voilà, à partir de Munich on veut aussi faire une visite un peu moins féérique et un peu plus difficile (notez les euphémismes) : on veut visiter le camp de concentration de Dachau. Ouf.

Après Munich, départ vers Mittenwald, charmante petite ville bavaroise au milieu des Alpes, où on dormira deux nuits. Le but de cette visite à Mittenwald, c'est avant tout de profiter de la nature. C'est absolument magnifique et rempli de sentiers pédestres ! C'est également possible qu'on fasse une petite excursion à Garmisch-Partenkirchen, pour monter au sommet de la montagne la plus haute des Alpes allemandes : le Zugspitze.

Départ ensuite vers Innsbruck (en Autriche) pour 3 nuits. Innsbruck est carrément entourée des Alpes, c'est d'ailleurs une ville surtout visitée pour ses centres de ski en hiver ! Mais c'est magnifique. On va surtout apprécier les environs en se promenant dans la ville, et peut-être faire d'autres randonnées pédestres. Une journée, on aimerait bien se rendre au lac Achensee, pas très loin d'Innsbruck dans le Tyrol, qui est en fait un fjord. Étant donné que je rêve depuis longtemps d'aller en Norvège pour ses merveilleux fjords et que celui d'Achensee est assez impressionnant, ce serait une expérience inoubliable pour moi, je crois bien !

Enfin, après Innsbruck, dernier point de chute : Vienne, pour 4 nuits. Ah, Vienne ! À Vienne, on a prévu de visiter le château Schönbrunn (utilisé pour les films Sissi, même si la vraie Sissi a surtout habité dans un autre château de Vienne), la vieille ville, le Prater et sa célèbre grande roue, peut-être un musée d'art moderne et/ou contemporain, le marché, etc. On a également acheté des billets pour aller voir une comédie musicale (Tanz der Vampire, que j'ai TELLEMENT hâte de voir!!!) et un concert de musique classique (surtout Mozart). Enfin, à partir de Vienne, on ira passer une journée à Bratislava, la capitale slovaque. J'ai tellement hâte de goûter à la wiener schnitzel à Vienne et aux bryndzové halusky à Bratislava ! Ah, manger !!!

J'AI HÂTE !!!!

vendredi 1 avril 2011

Denkmal (Wir sind Helden)

Bon, alors je me suis dit : je n'ai qu'à faire un autre billet, pardieu ! Bah voilà.

La chanson, c'est Denkmal de, bien sûr, Wir sind Helden. Je trouve la version du CD meilleure que cette version live (le contraire est rare, dans mon cas), mais je tenais à partager cette version live quand même, parce que c'est elle que ma prof nous a envoyée et c'est donc par elle que j'ai connu Wir sind Helden. Bref, ce fut le début de l'histoire d'amour !



Tous en choeur ? Non ? Tant mieux, je ne connais pas encore bien les paroles de celle-là !

Sprechen Sie Deutsch ?

Zurzeit spreche ich nur en wenig Deutsch… aber nicht für lange ! (Ich hoffe!!)

Seit Januar lerne ich Deutsch, denn bald werde ich in Deutschland und Österreich fliegen. 

Eh oui, j’apprends l’allemand ! Depuis le mois de janvier, d’abord avec Assimil : L’allemand sans peine, puis avec un vrai de vrai prof en chair et en os, haha. J’adore ça!

J’ai toujours voulu apprendre une troisième langue, voire plusieurs autres langues. J’ai toujours admiré les polyglottes et rêvé d’en être une, sans vraiment agir concrètement. J’ai suivi un cours d’espagnol pendant mon bacc, mais je détestais la prof (!) et je n’aimais pas la culture espagnole tant que ça. Ensuite, j’ai essayé un cours d’italien, mais la prof (bien que gentille) n’était pas vraiment pas bonne pour enseigner, et le cours c’était un peu n’importe quoi (d’autant plus que les autres étudiants étaient beaucoup plus vieux, et pas très rapides pour apprendre…) Je ne l’ai d’ailleurs même pas fini. J’ai essayé de me remettre à l’espagnol par moi-même l’année dernière, sans trop de motivation. Et puis cette année, comme l’amoureux et moi on va en Allemagne et en Autriche en mai et que j’ai toujours beaucoup aimé la culture allemande, je me suis dit : mais pourquoi pas? Et puis miracle, un cours d’allemand ouvert à tous se donnait au cégep ! Super !!!!

Alors voilà, maintenant j’apprends et j’adore ! C’est sûr que je suis motivée par le fait qu’on se rend bientôt en Allemagne, mais j’ai l’intention de continuer après notre retour. J’ai vraiment envie d’apprendre la langue, et peut-être un jour faire une immersion là-bas, qui sait ! Ça fait longtemps que je me documente sur les séjours linguistiques dans les pays européens, et c’est quelque chose qui m’attire beaucoup.

Je suis tellement excitée d’avoir découvert Assimil, parce que même si ce n’est pas aussi motivant qu’un vrai cours avec un vrai prof, c’est absolument génial pour apprendre par soi-même et ça me donne l’impression que toutes les possibilités s’offrent à moi ! Après l’allemand, je veux me remettre à l’espagnol (plus pour l’utilité que par passion, c’est une belle langue mais qui m’attire moins), et après, j’ai envie d’apprendre une langue complètement inutile, dans le genre : suédois ! (Je dis inutile parce qu’apparemment, tous les Suédois parlent tellement bien anglais que c’en est frustrant pour quelqu’un qui veut apprendre la langue, haha).

Dans mon enthousiasme pour pratiquer l’allemand, j’ai demandé à ma prof de nous donner des titres de groupes de musique. Je sais que ce n’est pas la meilleure façon de pratiquer l’oreille, après tout c’est probablement la forme orale la plus difficile à comprendre, mais c’est intéressant de découvrir de la musique de d’autres pays, dans d’autres langues. Bref… elle nous a envoyé un paquet de liens YouTube, dont celui-là :



C’est Schnappi, le petit crocodile ! Je suis amoureuse de lui !!! Apparemment, il est très connu en Europe, où la chanson a été numéro 1 des palmarès pendant un bout de temps, mais c’était la première fois que je le voyais et l’entendais ! Mon dieu ! C’est à mourir de cuteté, non?? En plus, ça a été instructif, j’ai appris plein de choses en lisant les paroles, que je comprends désormais très bien. Ouf, je connais pratiquement la chanson par cœur, c’est tout dire !

Sinon, soyons un peu plus sérieux… hum, hum. J’ai découvert le groupe allemand Wir sind Helden, que j’ai tout de suite adoré. Ma prof a envoyé le lien vers la chanson Denkmal, puis j’ai écouté tout leur album Die Reklamation et j’ai été émerveillée : toutes les chansons sont superbes ! Je trouve que l’allemand est une langue dure et quelques fois, dans certaines chansons que j’ai entendues, j’avais l’impression que ça « accrochait », mais pas du tout avec Wir sind Helden. Leurs chansons sont très rythmées et la langue, musicale. J’adore ! Je vous partagerai peut-être un lien une prochaine fois… je le ferais bien maintenant, mais je ne maîtrise pas toutes les subtilités de Blogger et pour le moment, je suis incapable de mettre plus d’un vidéo par billet. Eh oui, c’est comme ça… honte à moi !

Dans un mois nous serons à Munich, en plein décalage horaire !!! N’est-ce pas fantastique ??

mardi 29 mars 2011

Toto, I have a feeling we're not in Kansas anymore !

Tout à coup, j'ai eu envie de partager cette image :


C'est Dorothée ! Ah, Le magicien d'Oz ! Un des films classiques de mon enfance ! Je suis tombée par hasard sur la photo en cherchant des informations sur Judy Garland, et j'en suis tombée amoureuse. Qu'elle est belle, Dorothée, héroïne de mon enfance ! Et que dire du beau Toto ?

Si vous saviez le nombre de fois où je me suis frappé les talons ensemble pour faire comme la belle Dorothée ! Ma mère me disait tout le temps d'arrêter parce que j'allais briser mes souliers, faut le faire ! Haha. Que d'amour dans mon coeur pour ce merveilleux film !

mercredi 2 mars 2011

Ce soir, on mange...

...ça :


L’amoureux et moi, on a instauré une tradition. Quand c’est la fête de l’un, l’autre lui prépare un repas surprise. Comme j’adore les pâtes et les mets italiens, l’amoureux a préparé cette recette à ma fête. Au début, j’étais un peu septique, je l’avoue. Je n’étais pas trop sûre du mélange merguez, feta et pesto… en fin de compte, c’était excellent! C’est justement le mélange inattendu de tous ces goûts qui excite les papilles et nous rend fou de bonheur! Ce soir, on la refait, et j’ai tellement hâte qu’il fallait que j’en parle à quelqu’un!

En attendant impatiemment ce soir, je vous balance la recette (pour 4 portions) :

Ingrédients
375 g (plus ou moins) de fusillis

1 poivron jaune, coupé en dés

1 poivron rouge, coupé en dés

1 poivron vert, coupé en dés
6 saucisses merguez
1 tasse de fromage feta en cubes

¼ de tasse de pesto (on a pris le pesto au basilic d’Olivieri « collecti
on du chef » = succulent!)
huile d’olive

Étapes
1. Cuire les fusillis selon la méthode de l’emballage. Égoutter et réserver.
2. Faire sauter les merguez dans une poêle à feu moyen jusqu’à ce qu’elles soient cuites. Couper en rondelles.
3. Faire cuire les poivrons dans un peu d’huile d’olive.
4. Ajouter tous les ingrédients aux poivrons cuits et laisser chauffer quelques minutes.
5. Servir quand le fromage feta commence à ramollir.


Bon appétit !

jeudi 24 février 2011

Comme un supervilain

Hier soir, l’amoureux et moi on a vu la première partie du téléfilm Hitler : The Rise of Evil. Il a déjà passé à la télé plusieurs fois, mais je ne l’avais encore jamais vu. L’amoureux, lui, l’avait vu deux fois et beaucoup aimé. Il m’avait, entre autres, vanté les mérites de l’acteur qui incarne Hitler. Je lui ai dit que ce qui me rendait réticente à l’idée de regarder ce téléfilm, c’était le titre. Ça semble banal, mais le titre me donnait une impression très négative sur le film. Au départ, je ne connaissais que le titre de la version française, traduction assez littérale : Hitler : La naissance du mal. Quand j’ai appris celui en anglais, l’impression était pire encore.

Evil.

Wow. C’est fort, comme mot, evil. Evil, ça renvoie à la religion, au démon, au diable (et à Bush qui, dans ses discours, aimait bien utiliser ce mot, parfait pour sa merveilleuse « politique de la peur »). Ça me semblait mal choisi, comme titre.

L’amoureux m’a dit que c’était vraiment bon, alors je me suis laissée convaincre. En fait, je n’ai pas été très difficile à convaincre puisque présentement, on prépare à fond notre voyage en terres allemande et autrichienne, et tout ce qui est relié de près ou de loin à l’Allemagne, l’Autriche, la langue allemande, la cuisine bavaroise, (etc., etc.) ou la Deuxième Guerre Mondiale, j’ai envie de le découvrir. (Il faut d’ailleurs que je me tape les Sissi avant de partir!) Donc bref, disons que l’amoureux ne m’a pas trop forcé la main, mes réticences du début ont pris le bord assez vite…

…pour revenir en trombe dès le début du film. Première image?


Mini-Hitler, qui m’a rappelé tout de suite mini-Voldemort, avec son visage méchant et ses yeux vides. Ça commence mal. Ensuite, séries de flash sur l’enfance de Hitler, enfance racontée en environ 10 minutes, avec en fond une musique digne d’un film d’horreur… Hum. Léger début de sentiment négatif qui, je l’avoue, est resté jusqu’à la fin de cette première partie de Hitler : The Rise of Evil.

Bon, récapitulons. L’amoureux avait raison : l’acteur qui incarne Hitler est fascinant. Particulièrement convaincant pendant les discours du fürher où l’intensité est à son paroxysme. Chapeau! L’histoire du film est aussi très intéressante (même si j’avoue avoir toujours un peu de mal à suivre les histoires très politiques, question de manque de vocabulaire, surtout en anglais). J’ai appris plusieurs choses dans cette première partie, qui retrace notamment les premiers soulèvements d’Hitler dans les années 1920, alors qu’il essayait de créer une révolution à Munich. Très, très intéressant! (D’autant plus, tout à fait subjectivement à cause de notre voyage, qu’on a pu voir (probablement une réplique, mais bon) la Hofbräuhaus, célèbre brasserie à Munich où nous avons tellement, tellement hâte d’aller et qui a également été le lieu des premiers discours de Hitler). Donc, voilà, ça me plaît toujours de voir un film sur Hitler et sur l’histoire de l’Allemagne nazie.

Maintenant… Mes pressentiments relativement au titre et à tout ce qu’il implique étaient malheureusement fondés. On nous montre un Hitler totalement dépourvu d’humanité, du début à la fin de cette première partie. Je l’ai dit, j’ai cru voir Voldemort quand on nous le montre enfant, ce qui n’a rien de positif. D’accord, on ne se le cachera pas, J. K. Rowling s’est inspirée de Hitler pour créer Voldemort (le sang pur, gnagnagna), mais Voldemort reste un supervilain fictionnel et complètement irréaliste. J’adore Harry Potter (qui ici ne le savait pas!?), mais je n’ai jamais trouvé que Voldemort était un personnage intéressant : sans humanité aucune, purement evil à 100%, sans âme, sans ami, sans amour, sans attachement et sans autre ambition que de contrôler le monde. Tout ça fait de lui un supervilain (très ennuyant) réaliste seulement dans un monde inventé où le Bien avec un grand B et le Mal avec un grand M s’opposent sans entre-deux. 

Mais Hitler, ce n’est pas un supervilain de fiction, c’est un être humain qui a existé pour vrai de vrai dans le vrai monde où l’entre-deux, le gris, existe. Dans The Rise of Evil, comme le titre du film l’indique clairement, il est montré comme un supervilain démoniaque. Dès son enfance perturbée. Il crie tout le temps, il est profondément méchant avec la population entière, instable, toujours en colère, impossible à supporter, il se comporte comme un véritable psychopathe sorti d’un film d’horreur (avec, je le répète, la musique en fond qui ne fait qu’empirer la situation).


Une réplique du film m’a d’ailleurs complètement jetée à terre. L’un des opposants à Hitler dit (je cite de mémoire) : « Il n’est pas humain. Il observe les humains et les imite pour avoir l’air humain, mais il ne l’est pas. » Quelle absurdité !!!!! C’était au contraire un être humain, comme vous, comme moi, comme tout le monde, et c’est ça qui le rend effroyable. C’était un être humain, et tous ceux qui l’ont appuyé, tous ceux qui ont torturé les gens dans des camps de concentration, tous ceux qui se sont battus pour Hitler, eux tous étaient humains aussi! En le dépeignant comme un être démoniaque inhumain, on excuse l’humanité d’avoir fait ce qu’elle a fait.

Je ne suis pas historienne, mais je me suis suffisamment intéressée à Hitler et j’ai lu suffisamment de choses sur son compte pour savoir qu’il n’était pas comme on le dépeint dans le film. C’était un être charismatique et manipulateur. Dans le film, d’accord ses discours sont convaincants, d’accord on comprend pourquoi les Allemands se sont sentis révoltés et ont eu besoin de s’allier pour se rebeller après le traité de Versailles.

Mais après?

Hitler n’aurait pas pu faire tout, tout seul. Il a dû manipuler des gens, les séduire pour qu’ils l’appuient. Il n’aurait pas pu se rendre aussi puissant s’il n’avait pas eu un certain charisme, une certaine facilité à charmer les autres et à les convaincre du bien-fondé de ses idées. Dans le film, non seulement cet aspect est complètement absent (jamais on ne le voit sourire ou faire preuve d’une once de compassion pour quelqu’un), mais le même personnage s’étant prononcé sur l’inhumanité de Hitler dit qu’il est bien intéressant pendant ses discours, mais qu’on peut voir sa folie dès qu’on lui parle seul à seul. Si c’était le cas, pensez-vous vraiment qu’il se serait rendu là où il s’est rendu? Si tout le monde lui parlant en le regardant dans les yeux pouvait se rendre compte de sa psychose, jamais il n’aurait influencé dans de gens, jamais la Deuxième Guerre Mondiale se serait déroulée comme elle s’est déroulée. Voyons!

Dernièrement, en plus, la semaine passée je crois, on a regardé Der Untergang (La chute ou Downfall), un film allemand sur les derniers jours de Hitler dans son bunker à Berlin jusqu’à son suicide. C’était donc facile (et irrésistible) de comparer les deux portraits de Hitler. Tout ce qui manque dans The Rise of Evil est présent dans Der Untergang. Dans ce dernier, on nous le montre comme un être humain, un être capable de compassion et de gentillesse, ce qui le rend presque attachant. Il est notamment très gentil et compréhensif avec Eva Braun et avec sa secrétaire, Traudl Jauge (dont le récit a servi de base au film), il a quelques relations amicales, il se montre toujours très doux avec les enfants et il a même beaucoup d’affection pour un chien. Ça semble étrange que je mentionne le chien, peut-être, mais quoi de plus humain que de s’attacher à un animal? Et ce fait va complètement à l’encontre d’une scène dans Rise of Evil : Hitler se met à crier contre un chien et à le frapper parce que la pauvre bête ne veut pas s’asseoir comme il le lui demande.



Lequel des deux portraits est le plus réaliste? Celui de Der Untergang, sans hésitation. En le regardant, je comprenais comment c’était possible qu’autant de gens aient pu le suivre et l’appuyer. Pourtant, son côté complètement psychotique est mis de l’avant également : il faut se rappeler que l’on est dans le récit de ses derniers jours. Et là, on voit que son entourage est surpris et désemparé de le voir sombrer dans la folie, accuser tout le monde de trahison à la moindre occasion, donner des ordres sans aucun sens, etc. Cette fois, c’est crédible, c’est logique, parce que c’est 1945 ; s’il s’était comporté de la sorte en 1920, comme on le voit dans Rise of Evil, tout le monde aurait dit « mais il est fou », et ça aurait fini là.

D’ailleurs, tout ça me fait penser à un superbe roman de Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l’autre. Dans ce livre, on nous présente deux histoires parallèles : celle de Hitler, la vraie, celle qui a mené à la Deuxième Guerre Mondiale ; et celle d’Adolf, la fausse, celle qui aurait pu arriver si sa vie avait été différente. Le point de départ de l’histoire est le suivant : Hitler (le vrai) n’a pas été accepté à l’École des Beaux-Arts. Schmitt a tenté de voir comment sa vie aurait pu se passer s’il avait, en fait, été accepté. On suit donc d’un côté le vrai Hitler et la montée du nazisme, de l’autre le fictif Adolf qui étudie à l’École des Beaux-Arts et suit un parcours totalement différent. D’accord, c’est un roman, et personne ne peut prévoir ce qui serait arrivé si, effectivement, Adolf Hitler avait été accepté à l’École des Beaux-Arts. Mais le point fort de ce livre, c’est qu’on nous montre les deux personnages complémentaires comme totalement humains, à un point tel en fait que ça m’a fait peur parce que je me reconnaissais en Hitler (le vrai, pas celui avec l’histoire modifiée). Ça, à mon avis, c’est intéressant, c’est inquiétant, et c’est ce qu’il faut.

Voilà, je pense que j’ai fait le tour de la question. J’ai très hâte de voir la deuxième partie de Rise of Evil ce soir, notamment parce qu’on va faire la connaissance d’Eva Braun, et je suis tout à fait curieuse de voir comment Hitler va la traiter, s’il va faire preuve d’une once humanité ou non. Si non, j’imagine qu’elle sera présentée elle aussi comme 100% evil? On verra…