mardi 25 janvier 2011

Pas de limitations, pas d'obligations!

Voici ce qui m’amène à publier un billet aujourd’hui : la culpabilité. La culpabilité!? Oui, la culpabilité. Est-ce que la culpabilité devrait me pousser à publier un billet? NON! Je le sais, j’en suis consciente, je suis intelligente (!), je suis parfois de temps à autre rarement mais quand même des fois un peu minimalement rationnelle et je me dis alors : « Ben voyons, tu te sens coupable à cause d’un blogue!!??? Ça va pas là-dedans?!!?? »

Oui, je me sens coupable, car c’est déjà le 25 janvier et je n’ai publié qu’un seul billet depuis le début de cette belle et nouvelle année 2011. Je regarde les archives de 2010 et que vois-je? 7 billets en octobre, 6 billets en novembre, 6 billets en décembre… wow! Et combien de billets en janvier? Un seul. Oups. Et là, la culpabilité s’y met : ça y est, ça recommence, je délaisse mon blogue, les gens ils vont penser que je veux fermer mon blogue, les gens ils vont arrêter de lire mes niaiseries, mais je ne veux pas que les gens ils arrêtent de lire mes niaiseries, et surtout je ne veux pas délaisser mon blogue, car il me fait du bien mon blogue, alors il faut que je continue, alors go, go, go, écris, écris, ça presse!! Ah, culpabilité chronique, quand tu nous tiens!

Et là, je me suis dit : attends une minute. « Il me fait du bien mon blogue » ? Vraiment ? Et la culpabilité, c’est agréable? D’abord, pourquoi ai-je commencé ce blogue in the first place? Pour m’obliger à parler de ce qui m’intéresse et me sentir coupable quand je ne le fais pas? Ou pour me donner la possibilité de parler de ce qui m’intéresse quand j’ai envie de le faire? Alors là, dans la confusion totale qui régnait dans mon esprit légèrement attardé, j’ai décidé d’aller relire le premier billet de ce nouveau blogue et d’en avoir le cœur net. Et là, quelle surprise! Pour vous partager cette surprise, telle une grande poétesse très fière de ses accomplissements,  je me cite :

« […] ma vision de ce nouveau blogue est : pas de limitation, pas d’obligation! Peut-être que je parlerai surtout de séries, de films et de livres ; peut-être aussi que je me laisserai aller à raconter un peu ce qui m’arrive, un voyage peut-être ou une aventure quelconque ; peut-être que j’ajouterai un nouveau billet seulement une fois par mois, et peut-être que je le ferai plus (ou moins!) souvent : qui sait, et surtout who cares? Pas de limitation, pas d’obligation! »

Mon dieu, fais-je de l’Alzheimer? Suis-je capable d’oublier toutes ces belles résolutions intelligentes logiques et rassurantes en moins de quatre mois? Eh bien… il paraîtrait que oui!

Alors voilà. J’ai pris une décision, attention mesdames, messieurs, transsexuels et représentants du règle animal, j’ai pris une très grande décision! La voici : ce billet (le billet du 25 janvier 2011 autour de plus ou moins 11 heures AM tout dépendant de l’heure à laquelle je terminerai de l’écrire) est le dernier, le tout dernier, the last one, le dernier des derniers billets publié pour cause de culpabilité! OUI. Car aujourd’hui les choses changent, mesdames, messieurs, transsexuels et représentants du règle animal : aujourd’hui, mon blogue devient une source de plaisir et d’excitation et non une source de stress et de culpabilité!

Et si le prochain billet est publié en décembre 2012, deux jours avant la fin du monde, eh bien soit! D’ici là, j’ai bien des choses à faire et à penser de toute façon (comme choisir ce que je vais porter pour la fin du monde, ce qui n’est pas une décision facile à prendre).

Vous avez compris? Non, non, je m’en fiche que vous ayez compris ou non, la vraie question, c’est : ai-je compris? OUI! Tous en chœur? OUI!!

Pas de limitations, pas d’obligations! Tiens, toé!

mercredi 12 janvier 2011

Pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata

Non, je ne suis pas morte! Non, je n’ai pas eu envie d’arrêter le site! Non, il n’y a pas eu d’événement catastrophique dans ma vie qui a fait en sorte que je ne voulais plus rien écrire, plus rien partager! Non, je ne suis pas une cynique pathétique démoralisée blasée anti-consommation anti-sociabilité anti-bonheur qui refuse de mentionner Noël ou le jour de l’an ou quelque fête que ce soit pour paraître cool et au-dessus des autres! Oui, il y a une explication pour mon silence et mon absence totale de souhaits du temps des fêtes (c’est impardonnable, je sais, alors voilà : joyeux Noël, joyeux temps des fêtes, bonne bouffe, beaux cadeaux à tous, bonne année 2011, santé, bonheur, amour et tout ce qui vous ferait plaisir) !

Alors, le pourquoi du comment de mon absence pendant le temps des fêtes : pendant le mois de décembre, j’avais commencé un super-billet qui parlait du temps des fêtes, de Noël, de nos préparatifs, de mon excitation. Je voulais le mettre en ligne autour du 22 décembre, mais à partir du 20 décembre j’ai eu tout un tas de choses à faire : préparatifs de dernière minute, sélection et réservation d’hôtels en catastrophe pour mon voyage de mai, et puis avant que je m’en rende compte ma fête (le 23) était arrivée, Noël aussi, puis zioup! Mon billet inachevé était devenu, en bon québécois plein d’anglicismes, carrément passé date!

Depuis le début du mois de janvier, j’ai essayé maintes fois de le recycler, mais je me suis toujours interrompue en me tapant dessus pour ne pas l’avoir mis en ligne à temps! Ah, la culpabilité! C’est elle qui m’a empêché d’écrire un autre billet, relié ou non au temps des fêtes, la sale culpabilité! Mais aujourd’hui, je me suis dit : il est temps! Oui, il est grand temps que je chasse la culpabilité et que je m’occupe de mon blogue, bon dieu de bon yenne!

Alors voilà. Et pourquoi pas le recycler en partie, ce fameux billet resté inachevé, maintenant que les aveux sont faits et que le premier pas est franchi? Allons-y!

Je dois commencer par un coming-out : je suis pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata et j’adoooore les clichés quand c’est le temps des fêtes. Pas juste le temps des fêtes temps des fêtes, mais n’importe quelle fête : Halloween, Noël, St-Valentin, Pâques, name it! Que tout ceux qui restent loin du tourbillon de la consommation aillent se coucher tout habillés! C’est absolument génial de déambuler dans les magasins remplis de décorations, de musique, de cadeaux et de bonbons! Ça me donne le sourire et ça rend mon cœur joyeux, oui! Et j’ai pitié de ceux qui n’aiment pas le temps des fêtes à cause de ça (où sont les vraies valeurs de Noël et mon dieu qu’est devenu le monde, la consommation, blablablablabla) ! Ce sont des blasés cyniques incapables de voir du positif dans le négatif! Oui oui, on vit dans un monde de consommation, et so what? Qu’est-ce qui t’oblige à ACHETER? Absolument rien Tu n’as qu’à te promener, faire le plein de l’ambiance des fêtes, et sourire!

Parlant d’ambiance des fêtes, un de mes rêves les plus chers serait d’un jour me rendre en Europe pendant le mois de décembre pour voir enfin les fameux marchés de Noël. J’en rêve, j’en bave, aidez-moi quelqu’un! Ce serait le top du top la crème de la crème le summum des summums la jouissance totale pour une fille pathétiquement kitsch enfantine bébé lala ratata comme moi! Non mais regardez-moi ça :

À Nuremberg





À Munich



À Vienne



À Prague


Un jour, ce seront mes photos à moi là, promis!

Voilà, alors cette année, j’étais particulièrement excitée à l’approche du temps des fêtes. Tout d’abord, c’était mon premier pré-temps des fêtes avec l’amoureux. L’année dernière, on avait été ensemble pendant une partie seulement du temps des fêtes, et pratiquement pas du tout pendant le pré-temps des fêtes étant donné que nous étions dans deux villes différentes. Cette année, nous avons célébré tout le mois de décembre ensemble à manger les chocolats de l’avant, à laver la vaisselle en écoutant de la musique de Noël, à décorer l’appartement, à courir les rues en auto pour voir les décorations et à regarder des films de Noël! C’était magique!

On a établi, je crois, la liste de nos classiques de Noël. On a (re)vu les deux premiers Home Alone (Maman j’ai raté l’avion), Christmas Vacation (Le sapin a des boules), La guerre des tuques, Love Actually. Je crois qu’à chaque année, il faudra les revoir, car ce sont les films de Noël qui sont les plus chers à nos cœurs! On a aussi regardé Babine et Le survenant qui ne sont pas des films de Noël, mais qui ont suffit à nous mettre dans l’ambiance quand même et font « temps des fêtes » dans nos cœurs! Un autre film de Noël qui ne deviendra pas (je l’espère!) un de nos classiques : The Search for Santa Paws, trop cliché même pour moi mais quand même cute et agréable à regarder une fois quand on met notre cerveau à off et qu’on se dit très fort : « mais c’est Noël, c’est cute, c’est magique! »

Une mention spéciale quand même pour La guerre des tuques, que je n’avais jamais vu (honte à moi!) et qui est pourtant le classique de ma génération. Je l’ai donc vu pour la première fois cette année, mais (et ça suffira je l’espère à me pardonner) je suis tombée amoureuse des pieds à la tête et de la tête aux pieds de ce film absolument merveilleux! Ça m’a rappelé mon enfance, ça m’a rendue nostalgique, ça m’a fait rire, ça m’a donné des frissons, ça m’a (presque) fait pleurer, c’était presque aussi magique que Harry Potter! Un classique, à (re)découvrir à tout âge!


Maintenant que le temps des fêtes est passé, je dois dire que ce fut sans doute le plus beau de ma vie (kitsch jusqu’au bout!) C’était très spécial, car pour Noël mes parents nous ont rejoints à Rimouski et on a fêté tous ensemble, famille et belle-famille! Mes parents et ceux de l’amoureux s’entendent à merveille, ce qui est fascinant en plus d’être extraordinaire. On a donc passé un super Noël avec mes parents, les siens, son frère et même mon chien (maintenant celui de mes parents) ! Inoubliable. Entre Noël et le jour de l’an, je suis retournée dans ma ville natale et j’ai revu les autres membres de ma famille et mes amies, puis on a fêté le jour de l’an à Trois-Rivières avec l’amoureux et toute la famille de ma mère, comme chaque année. Superbe!

En fait, le seul problème dans tout ça, c’est que c’est déjà fini. Dès mon retour à Rimouski, je me suis sentie nostalgique et j’ai eu le cœur gros en enlevant les décorations de Noël. Oh, mais il ne faut pas déprimer, je sais! Noël revient chaque année et en entendant, il y a la St-Valentin, puis Pâques, et alouette! :)

Sur ce, je vous laisse avec une photo de chien-chien devant le sapin de Noël. Onnnn! 


Bonne année 2011 à vous tous!